Depuis la condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo à Kinshasa, la Belgique ne s’est pas privée de faire part de son irritation extrême même si à aucun moment elle ne l’a exprimé publiquement de cette façon. Expert militaire, M. Wondo était jusqu’au 19 mai dernier un collaborateur connu de l'Agence nationale de renseignements (ANR) de RDC. Il a été reconnu par la justice militaire comme étant un « concepteur » et « auteur intellectuel » de ce qui a été présenté comme un coup d’État manqué.
Officiellement, le ministère des Affaires étrangères « n'intervient pas sur le fond du dossier dans le cadre du respect de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté de chaque État ». Mais depuis l’arrestation de Jean-Jacques Wondo, il y avait déjà eu de multiples appels de la famille en direction du président congolais Félix Tshisekedi.
Et depuis la condamnation, la ministre belge des Affaires étrangères (Hadja Lahbib) a appelé son homologue congolaise Thérèse Kayikwamba Wagner dimanche pour exprimer son « inquiétude ».
Tout comme l’Union européenne qui évoque un « recul de l’État de droit » en RDC, la Belgique se contente de rappeler qu’elle est opposée à la peine de mort mais ce verdict à l’encontre d’un de ses ressortissants dans un procès très critiqué est très mal reçu d’autant que « peu d’éléments (de preuve) ont été fournis lors du procès ». La Belgique reproche presque ouvertement à la justice congolaise de n’avoir pas « respecté le droit à la défense ».
Officiellement, le ministère des Affaires étrangères « n'intervient pas sur le fond du dossier dans le cadre du respect de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté de chaque État ». Mais depuis l’arrestation de Jean-Jacques Wondo, il y avait déjà eu de multiples appels de la famille en direction du président congolais Félix Tshisekedi.
Et depuis la condamnation, la ministre belge des Affaires étrangères (Hadja Lahbib) a appelé son homologue congolaise Thérèse Kayikwamba Wagner dimanche pour exprimer son « inquiétude ».
Tout comme l’Union européenne qui évoque un « recul de l’État de droit » en RDC, la Belgique se contente de rappeler qu’elle est opposée à la peine de mort mais ce verdict à l’encontre d’un de ses ressortissants dans un procès très critiqué est très mal reçu d’autant que « peu d’éléments (de preuve) ont été fournis lors du procès ». La Belgique reproche presque ouvertement à la justice congolaise de n’avoir pas « respecté le droit à la défense ».
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