« Le pouvoir de Kabila a fait son temps. C’est maintenant le mien qui commence, et j’ai ma méthode. » C’est par ces mots que Félix Tshisekedi a entamé une ébauche de bilan de ses trente premiers jours à la tête de la RDC. Arrivé à Windhoek ce mardi pour une visite d’État de deux jours, il a profité d’une conférence de presse commune avec son homologue namibien, Hage Geingob, pour se livrer à un plaidoyer pro domo et faire plusieurs annonces. Libération des prisonniers et réforme de l’ANR Respect des droits de l’homme, autorisation des manifestations, accès de l’opposition aux médias publics… Félix Tshisekedi a voulu marquer sa différence avec l’ancien président. « Ma méthode produit déjà ses effets », a-t-il affirmé. « Depuis que j’ai été élu, j’ai commencé à sévir contre les agents des forces de l’ordre qui violent le droit des citoyens. Au niveau de la télévision nationale, la parole est donnée à l’opposition. Les activités de Martin Fayulu passent sans censure et [il] continue à tenir des manifestations en toute liberté », a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs pris une série d’engagements, abordant notamment la question très sensible des prisonniers politiques. « Dans les jours qui viennent, tous les prisonniers politiques seront libérés », a-t-il affirmé, précisant que le calendrier sera déterminé « selon leurs cas, parce qu’il y a ceux qui vont bénéficier de la grâce présidentielle immédiatement, et d’autres [dont] les procédures peuvent être levées ». Mais quel que soit le délai, « Ce qui est sûr, c’est que tous les prisonniers seront libérés dans les prochains jours », a martelé le président congolais.
Il a par ailleurs pris une série d’engagements, abordant notamment la question très sensible des prisonniers politiques. « Dans les jours qui viennent, tous les prisonniers politiques seront libérés », a-t-il affirmé, précisant que le calendrier sera déterminé « selon leurs cas, parce qu’il y a ceux qui vont bénéficier de la grâce présidentielle immédiatement, et d’autres [dont] les procédures peuvent être levées ». Mais quel que soit le délai, « Ce qui est sûr, c’est que tous les prisonniers seront libérés dans les prochains jours », a martelé le président congolais.