Des magasins fermés, une circulation réduite au strict minimum. Ce samedi matin, Kinshasa avait les allures d’une ville morte. Dans les communes de Bandal, Limété, Kitambo, Ngiri Ngiri ou Kasa Vubu où nous avons pu nous rendre, on était loin de l’insurrection générale, mais ce n’était pas non plus le calme plat.
Ça et là, des jeunes bloquaient l’entrée des rues avec des barricades de fortune. Quelques-uns avaient une pierre, un bâton ou une machette à la main et sur la chaussée on pouvait encore voir de nombreuses traces de pneus brulés. On signale par ailleurs que des magasins appartenant à des commerçants chinois ont été pillés hier soir. Plusieurs sources rapportent également que des commissariats ont été attaqués après l’annonce des résultats de la Céni.
La ville de Kinshasa semble en fait ce matin en bonne partie contrôlée par les forces de l’ordre. A pied ou en voiture, des groupes de policiers sont dispersés un peu partout et procèdent à des arrestations. Certaines personnes les accusent également de se livrer à des pillages. On a pu voir par ailleurs des policiers armés de fusils d’assaut postés sur des balcons.
La garde républicaine est elle aussi déployée dans Kinshasa. Les soldats patrouillent l’arme au poing. Leur logique du maintien de l’ordre peut surprendre, l’un des 4x4 de la garde républicaine que nous avons croisé circulait avec une mitrailleuse 12.7 calée sur le toit du véhicule.
Hier soir et tôt dans la matinée, des habitants des quartiers populaires majoritairement favorables à l’UDPS signalaient des tirs d’armes automatiques, mais pour l’heure il est encore trop tôt pour donner un bilan humain des violences.
Selon les chiffres de la Céni, Joseph Kabila, élu une première fois en 2006, a obtenu 48,95% des voix, un score dont on se félicite dans son état-major, où l'on veut voir dans cette réélection « la volonté du peuple qu'il continue l'œuvre qu'il a commencé », selon Bernadette Mpundu.
Source: RFI
Ça et là, des jeunes bloquaient l’entrée des rues avec des barricades de fortune. Quelques-uns avaient une pierre, un bâton ou une machette à la main et sur la chaussée on pouvait encore voir de nombreuses traces de pneus brulés. On signale par ailleurs que des magasins appartenant à des commerçants chinois ont été pillés hier soir. Plusieurs sources rapportent également que des commissariats ont été attaqués après l’annonce des résultats de la Céni.
La ville de Kinshasa semble en fait ce matin en bonne partie contrôlée par les forces de l’ordre. A pied ou en voiture, des groupes de policiers sont dispersés un peu partout et procèdent à des arrestations. Certaines personnes les accusent également de se livrer à des pillages. On a pu voir par ailleurs des policiers armés de fusils d’assaut postés sur des balcons.
La garde républicaine est elle aussi déployée dans Kinshasa. Les soldats patrouillent l’arme au poing. Leur logique du maintien de l’ordre peut surprendre, l’un des 4x4 de la garde républicaine que nous avons croisé circulait avec une mitrailleuse 12.7 calée sur le toit du véhicule.
Hier soir et tôt dans la matinée, des habitants des quartiers populaires majoritairement favorables à l’UDPS signalaient des tirs d’armes automatiques, mais pour l’heure il est encore trop tôt pour donner un bilan humain des violences.
Selon les chiffres de la Céni, Joseph Kabila, élu une première fois en 2006, a obtenu 48,95% des voix, un score dont on se félicite dans son état-major, où l'on veut voir dans cette réélection « la volonté du peuple qu'il continue l'œuvre qu'il a commencé », selon Bernadette Mpundu.
Source: RFI