
Le nouveau président du M23, Bertrand Bisimwa, à Bunagana, le 7 mars 2013.
Le ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, devait exposer sa synthèse mardi. Une synthèse débouchant sur sa proposition d’accord à signer entre les deux parties. Rendez-vous avait été donné à 9h00 du matin. Puis repoussé à 10h00. Ensuite reporté dans l’après-midi... Et finalement, plus rien.
Deux positions aux antipodes
Cette hésitation illustre la difficulté de trouver un terrain commun entre Kinshasa et le M23. Du côté du mouvement rebelle, on pense que le gouvernement fait tout pour retarder l’accord, privilégiant ainsi la voie militaire, c'est-à-dire la brigade d’intervention des Nations unies. « Pas du tout », rétorque la délégation de Kinshasa. Celle-ci assure au contraire attendre la décision du médiateur.
Chacun des deux protagonistes a fait ses propositions d’accord. Elles sont aux antipodes l’une de l’autre. Le gouvernement propose une dissolution immédiate du M23. Le M23 voudrait au contraire conforter sa présence pendant cinq années, qui seraient consacrées à la lutte contre les autres groupes armés.
Mardi 16 avril, dans la soirée, un dirigeant du M23, René Abandi, a déclaré sur l’antenne en Swahili de RFI que son mouvement « se tenait prêt à gagner une éventuelle guerre » contre la brigade des Nations unies.
Source : Rfi.fr
Deux positions aux antipodes
Cette hésitation illustre la difficulté de trouver un terrain commun entre Kinshasa et le M23. Du côté du mouvement rebelle, on pense que le gouvernement fait tout pour retarder l’accord, privilégiant ainsi la voie militaire, c'est-à-dire la brigade d’intervention des Nations unies. « Pas du tout », rétorque la délégation de Kinshasa. Celle-ci assure au contraire attendre la décision du médiateur.
Chacun des deux protagonistes a fait ses propositions d’accord. Elles sont aux antipodes l’une de l’autre. Le gouvernement propose une dissolution immédiate du M23. Le M23 voudrait au contraire conforter sa présence pendant cinq années, qui seraient consacrées à la lutte contre les autres groupes armés.
Mardi 16 avril, dans la soirée, un dirigeant du M23, René Abandi, a déclaré sur l’antenne en Swahili de RFI que son mouvement « se tenait prêt à gagner une éventuelle guerre » contre la brigade des Nations unies.
Source : Rfi.fr
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