Depuis l’attaque de la prison de Béni, les affrontements sont quasi-quotidiens autour de la ville qui semble être une « cible privilégiée » selon un habitant. Dans le territoire de Rutshuru, bien plus au sud, les combats s’intensifient depuis deux jours et s’étendent jusqu’au Sud Kivu dans le territoire de Fizi pourtant « épargné » ces derniers mois.
Cela ressemble à une stratégie pour « disperser » les forces armées congolaises, note Omar Kavota de la société civile. Beaucoup craignent une restructuration voire une « coalition » des différents groupes maï-maï. « Il y a des mouvements, des réunions, des échanges », affirme le chercheur Chrispin Mvano.
Ces attaques sont revendiquées par de nouveaux groupes armés qui multiplient les messages de menaces appelant à « libérer le pays d’un président (selon eux) illégitime » ou à tenir des élections.
Selon Chrispin Mvano, l’Intégration « inachevée » des combattants, le mécontentement généralisé et le contexte politique sont autant d’ingrédients pour un cocktail explosif. Si tous s’accordent sur la gravité de la menace, beaucoup s’interrogent : pourquoi ces attaques interviennent-elles maintenant ? De quels soutiens bénéficient les assaillants ? Et surtout : à qui bénéficie l’instabilité dans l’Est du Congo ?
Cela ressemble à une stratégie pour « disperser » les forces armées congolaises, note Omar Kavota de la société civile. Beaucoup craignent une restructuration voire une « coalition » des différents groupes maï-maï. « Il y a des mouvements, des réunions, des échanges », affirme le chercheur Chrispin Mvano.
Ces attaques sont revendiquées par de nouveaux groupes armés qui multiplient les messages de menaces appelant à « libérer le pays d’un président (selon eux) illégitime » ou à tenir des élections.
Selon Chrispin Mvano, l’Intégration « inachevée » des combattants, le mécontentement généralisé et le contexte politique sont autant d’ingrédients pour un cocktail explosif. Si tous s’accordent sur la gravité de la menace, beaucoup s’interrogent : pourquoi ces attaques interviennent-elles maintenant ? De quels soutiens bénéficient les assaillants ? Et surtout : à qui bénéficie l’instabilité dans l’Est du Congo ?