Accusant les Forces des armées de la République démocratique du Congo (FARDC) de "violer le cessez-le-feu" unilatéral décrété par la rébellion dans l'est du pays fin octobre, Nkunda a demandé aux Nations unies, de "prendre la mesure de la gravité de la situation et des conséquences qu'elle risquerait d'entraîner".
Les FARDC et la rébellion s'accusent depuis samedi d'opérer des mouvements de troupes près du camp de déplacés de Kibati, à 15 km au nord de Goma (capitale du Nord-Kivu), où est située une des principales lignes de front de cette province, considérée comme un point chaud de la guerre.
"Notre mouvement vous prie d'obtenir le retrait de troupes gouvernementales sur cet axe (dont le CNDP s'était désengagé en octobre), le plus tôt possible", écrit Nkunda dans une lettre adressée mercredi soir au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
"Au moment où nous vous écrivons, notre mouvement est au regret de constater que les troupes de la coalition gouvernementale se sont redéployées dans cette zone et acheminent des renforts de manière continuelle au point où les deux forces ne sont éloignées l'une de l'autre que de 150 mètres", poursuit le chef rebelle.
Interrogé sur ces accusations, un porte-parole de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a déclaré que les "FARDC n'avaient pas bougé de leurs positions". "Il n'y a pas eu de mouvements de troupes gouvernementales".
L'appel du général déchu tutsi congolais intervient alors que le Conseil de sécurité de l'ONU vient d'élargir le mandat de la Monuc et de proroger sa mission jusqu'à fin 2009.
Le Conseil a notamment chargé la Monuc de "dissuader toute tentative de recours à la force qui menacerait les processus" de paix en cours "de la part de tout groupe armé, étranger ou congolais".
La résolution réitère que la Monuc - vivement critiquée pour ne pas avoir fait cesser les combats et protégér les civils dans le Nord-Kivu - est "autorisée à utiliser tous les moyens nécessaires" pour s'acquitter de ses missions.
Nkunda a affirmé d'autre part que "les actes de provocation se multiplient" citant "des tirs" que ses "troupes subissent depuis le 23 novembre de la part des forces d'en face" auxquels son "mouvement s'est abstenu de répondre".
Lors de reprise des combats dans l'est de la RDC, fin août, le CNDP a infligé de cinglants revers à l'armée régulière, avançant jusqu'aux portes de Goma. Ces combats ont jeté plus de 250.000 déplacés sur les routes.
L'armée congolaise avait mis en garde mardi contre un "risque d'affrontement imminent" avec les rebelles.
La Monuc a confirmé que les belligérants étaient "très rapprochés les uns des autres à Kibati", ce qui est "une source potentielle de tension". Elle a demandé aux groupes armés, et notamment au CNDP, "de s'abstenir de tout acte menaçant et de respecter la cessation des hostilités".
Nkunda, a par ailleurs assuré dans un communiqué que son mouvement "ne prendra aucunement l'initiative de la guerre susceptible de perturber la sérénité" à Goma, "surtout en ce moment où la solution politique semble l'emporter sur celle militaire, en dépit des réticences de la partie adverse".
Or, le CNDP a refusé samedi de signer une déclaration conjointe de cessation des hostilités avec des représentants du gouvernement de Kinshasa lors des pourparlers de paix à Nairobi. De surcroît, la rébellion a refusé de s'engager de nouveau à respecter son propre cessez-le-feu décrété fin octobre.
Source : AFP avec yahoo News
Les FARDC et la rébellion s'accusent depuis samedi d'opérer des mouvements de troupes près du camp de déplacés de Kibati, à 15 km au nord de Goma (capitale du Nord-Kivu), où est située une des principales lignes de front de cette province, considérée comme un point chaud de la guerre.
"Notre mouvement vous prie d'obtenir le retrait de troupes gouvernementales sur cet axe (dont le CNDP s'était désengagé en octobre), le plus tôt possible", écrit Nkunda dans une lettre adressée mercredi soir au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
"Au moment où nous vous écrivons, notre mouvement est au regret de constater que les troupes de la coalition gouvernementale se sont redéployées dans cette zone et acheminent des renforts de manière continuelle au point où les deux forces ne sont éloignées l'une de l'autre que de 150 mètres", poursuit le chef rebelle.
Interrogé sur ces accusations, un porte-parole de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a déclaré que les "FARDC n'avaient pas bougé de leurs positions". "Il n'y a pas eu de mouvements de troupes gouvernementales".
L'appel du général déchu tutsi congolais intervient alors que le Conseil de sécurité de l'ONU vient d'élargir le mandat de la Monuc et de proroger sa mission jusqu'à fin 2009.
Le Conseil a notamment chargé la Monuc de "dissuader toute tentative de recours à la force qui menacerait les processus" de paix en cours "de la part de tout groupe armé, étranger ou congolais".
La résolution réitère que la Monuc - vivement critiquée pour ne pas avoir fait cesser les combats et protégér les civils dans le Nord-Kivu - est "autorisée à utiliser tous les moyens nécessaires" pour s'acquitter de ses missions.
Nkunda a affirmé d'autre part que "les actes de provocation se multiplient" citant "des tirs" que ses "troupes subissent depuis le 23 novembre de la part des forces d'en face" auxquels son "mouvement s'est abstenu de répondre".
Lors de reprise des combats dans l'est de la RDC, fin août, le CNDP a infligé de cinglants revers à l'armée régulière, avançant jusqu'aux portes de Goma. Ces combats ont jeté plus de 250.000 déplacés sur les routes.
L'armée congolaise avait mis en garde mardi contre un "risque d'affrontement imminent" avec les rebelles.
La Monuc a confirmé que les belligérants étaient "très rapprochés les uns des autres à Kibati", ce qui est "une source potentielle de tension". Elle a demandé aux groupes armés, et notamment au CNDP, "de s'abstenir de tout acte menaçant et de respecter la cessation des hostilités".
Nkunda, a par ailleurs assuré dans un communiqué que son mouvement "ne prendra aucunement l'initiative de la guerre susceptible de perturber la sérénité" à Goma, "surtout en ce moment où la solution politique semble l'emporter sur celle militaire, en dépit des réticences de la partie adverse".
Or, le CNDP a refusé samedi de signer une déclaration conjointe de cessation des hostilités avec des représentants du gouvernement de Kinshasa lors des pourparlers de paix à Nairobi. De surcroît, la rébellion a refusé de s'engager de nouveau à respecter son propre cessez-le-feu décrété fin octobre.
Source : AFP avec yahoo News