C’est un groupe armé très bien préparé qui a attaqué le convoi, dans la journée du vendredi 14 juillet. Seize gardes étaient pourtant mobilisés pour cette escorte, dans le nord-est de la RDC. Ils revenaient avec l'équipe de journalistes du site minier de Bapela. Là-bas, on y exploite de l'or. Ils y avaient passé 48 heures sans encombre, ils avaient même dormi là-bas.
Sur le chemin du retour du site minier, une embuscade : les deux journalistes néerlandais ont réussi à s'enfuir, ainsi qu’une partie des gardes, et à immédiatement rejoindre la base d'Epulu. La journaliste américaine, elle, a dû passer une nuit et une journée en brousse. Quatre gardes de la RFO et un porteur ont été tués.
L’attaque a été d'une rare violence, murmure-t-on du côté des rangers comme de la société civile : parmi les victimes, plusieurs auraient été égorgées, leurs corps mutilés.
Une attaque des Maï Maï ou du général Mundos ?
Les Maï Maï Simba sont pointés du doigt. Ils se seraient associés à des contrebandiers. Or ils n'avaient pas attaqué depuis décembre 2016, rapporte une source onusienne.
Ces Maï Maï ont vu leur commandement plusieurs fois bouleversé, en 2014. Leur chef, Morgan, qui devait se rendre à l'ONU était mort dans des circonstances troubles alors qu'il était aux mains de l'armée congolaise. C'est l'un de ses féticheurs, Manu, qui aurait repris la tête du groupe, sans être aussi actif que son ancien patron.
Du coup, certains doutent de leur implication, notamment au sein de la société civile, accusant, comme souvent, le général Mundos, dont les hommes sont déployés dans ce secteur, d'avoir maquillé une attaque. « C'est de l'acharnement », rétorque un haut-gradé de l'armée. Le général Mundos fait partie des militaires sanctionnés par l'Union européenne (UE). Il était notamment accusé par l'UE, comme par le groupe d'experts de l'ONU, d'avoir recruté des milices et organisé des massacres dans le territoire de Beni.
Sur le chemin du retour du site minier, une embuscade : les deux journalistes néerlandais ont réussi à s'enfuir, ainsi qu’une partie des gardes, et à immédiatement rejoindre la base d'Epulu. La journaliste américaine, elle, a dû passer une nuit et une journée en brousse. Quatre gardes de la RFO et un porteur ont été tués.
L’attaque a été d'une rare violence, murmure-t-on du côté des rangers comme de la société civile : parmi les victimes, plusieurs auraient été égorgées, leurs corps mutilés.
Une attaque des Maï Maï ou du général Mundos ?
Les Maï Maï Simba sont pointés du doigt. Ils se seraient associés à des contrebandiers. Or ils n'avaient pas attaqué depuis décembre 2016, rapporte une source onusienne.
Ces Maï Maï ont vu leur commandement plusieurs fois bouleversé, en 2014. Leur chef, Morgan, qui devait se rendre à l'ONU était mort dans des circonstances troubles alors qu'il était aux mains de l'armée congolaise. C'est l'un de ses féticheurs, Manu, qui aurait repris la tête du groupe, sans être aussi actif que son ancien patron.
Du coup, certains doutent de leur implication, notamment au sein de la société civile, accusant, comme souvent, le général Mundos, dont les hommes sont déployés dans ce secteur, d'avoir maquillé une attaque. « C'est de l'acharnement », rétorque un haut-gradé de l'armée. Le général Mundos fait partie des militaires sanctionnés par l'Union européenne (UE). Il était notamment accusé par l'UE, comme par le groupe d'experts de l'ONU, d'avoir recruté des milices et organisé des massacres dans le territoire de Beni.