Comme l’année dernière, aucune manifestation sur la voie publique n’est autorisée ce samedi dans la capitale congolaise. Les autorités locales invoquent des raisons de sécurité. L’année dernière, pour le 20ème anniversaire de la Marche des chrétiens, les rassemblements avaient été dispersés sans ménagement à coups de grenades lacrymogènes jusque dans les églises.
Cette fois l’Eglise catholique n’appelle pas à manifester dans la rue pour réclamer la « vérité des urnes » mais simplement à des messes, des prières. La plupart des partis d’opposition demandent à leurs membres à suivre les mots d’ordre de l’Eglise, y compris l’UDPS, l'Union pour la démocratie et le progrès social, d’Etienne Tshisekedi.
Seules, les Forces acquises au changement, un groupement d’opposition radicale, appellent leurs militants à braver l’interdiction qu’elles considèrent illégale. De fait, depuis les élections de 2011, les manifestations de rue n’ont plus été tolérées dans la capitale congolaise.
Source : Rfi.fr