La situation dans le territoire de Walikale est préoccupante, estiment des sources locales. La prise de contrôle de Mpeti ce lundi 28 octobre par les combattants du M23 a entraîné un mouvement de déplacement massif de la population. Des habitants de Mpeti, mais aussi une partie de ceux de Pinga, situé à 18 kilomètres, ont quitté leurs foyers.
À Pinga, l’armée se mobilise : des renforts sont arrivés par hélicoptère ces derniers jours, et les militaires, aux côtés des combattants pro-gouvernementaux Wazalendo, sont visibles dans la cité. L’activité économique est au ralenti, les commerces fonctionnent très timidement.
Pinga est un verrou stratégique. En plus d’abriter une position de l’armée, elle est le principal centre administratif et commercial du groupement Kisimba. Si cette localité tombe aux mains du M23, cela ouvrirait un passage vers d’autres provinces comme le Maniema, le Sud-Kivu et la Tshopo, mettant potentiellement en péril une grande partie de la région.
La société civile locale tire la sonnette d'alarme et appelle le gouvernement à renforcer davantage les positions militaires pour éviter la chute de Pinga, car, selon elles, en cas de perte de la cité, c’est tout le territoire de Walikale qui serait directement menacé.
À Pinga, l’armée se mobilise : des renforts sont arrivés par hélicoptère ces derniers jours, et les militaires, aux côtés des combattants pro-gouvernementaux Wazalendo, sont visibles dans la cité. L’activité économique est au ralenti, les commerces fonctionnent très timidement.
Pinga est un verrou stratégique. En plus d’abriter une position de l’armée, elle est le principal centre administratif et commercial du groupement Kisimba. Si cette localité tombe aux mains du M23, cela ouvrirait un passage vers d’autres provinces comme le Maniema, le Sud-Kivu et la Tshopo, mettant potentiellement en péril une grande partie de la région.
La société civile locale tire la sonnette d'alarme et appelle le gouvernement à renforcer davantage les positions militaires pour éviter la chute de Pinga, car, selon elles, en cas de perte de la cité, c’est tout le territoire de Walikale qui serait directement menacé.