Assis sur un tabouret devant sa maison, Ntombo Kabalo consomme une boisson énergisante bien fraîche. Il vient d'en acheter chez son voisin. Des vivres frais, des boissons fraîches, tout est maintenant à portée de main. Plus besoin pour les habitants de Kamilombe de se rendre au centre-ville de Lubumbashi. Lukuka est l'un des vendeurs : « Ici, il y a des cuisses de poulet. Là, ce sont des boissons sucrées. Mon petit commerce marche bien, parce que tout est frais... »
Un peu plus loin, Zawadi Guillaume a ouvert un cybercafé couplé avec un salon de coiffure : « Lorsque nous avons eu le courant électrique, j'ai décidé de réaliser mon rêve, celui de créer une activité. Il y a le salon de coiffure, la cabine téléphonique, le cyber et la salle de jeux pour les enfants », explique-t-il.
Une facture électrique encore communautaire
Le village de Kamilombe est connecté au réseau électrique de la société nationale de l'électricité, SNEL, depuis seulement une année. Ici, l'électricité est permanente et stable. La facture de consommation du courant électrique est encore communautaire. Elle est de 500 000 francs congolais par mois pour les 1 800 habitants du village. Ainsi, chaque ménage débourse mensuellement 5 000 francs congolais, soit 2,5 dollars.
Chola Jean Pierre, le chef du village, en est fier : « Dans notre entité, c'est l'unique village qui a été électrifié comme ça. Aujourd'hui, il n'y a plus de maison en paille. Si vous venez pendant la nuit, vous verrez l'éclairage public. Et ça m'honore vraiment, car il y a maintenant beaucoup de gens de la ville qui viennent me solliciter pour construire ici. »
La nécessité d'une politique électrique nationale
Si ce village se développe grâce au courant électrique, c'est encore insignifiant car plus de 90% des Congolais manquent d'électricité. Pour Freddy Kasongo, directeur de l'Observatoire d'études et d'appui à la responsabilité sociétale, il faut une politique qui permette au pays d'exploiter les potentialités en énergie hydraulique, solaire et éolienne pour répondre aux besoins de la population en électricité.
« Il n'est pas compréhensible que tout le monde croit que la solution de l'électrification c'est la SNEL. Le secteur étant libéralisé et décentralisé, ça donne la possibilité à plusieurs acteurs d'intervenir et donner l'électricité à la population. Or aujourd'hui, nous savons qu'il y a des projets d'électrification qui peuvent coûter 3 à 4 millions de dollars. »
Un peu plus loin, Zawadi Guillaume a ouvert un cybercafé couplé avec un salon de coiffure : « Lorsque nous avons eu le courant électrique, j'ai décidé de réaliser mon rêve, celui de créer une activité. Il y a le salon de coiffure, la cabine téléphonique, le cyber et la salle de jeux pour les enfants », explique-t-il.
Une facture électrique encore communautaire
Le village de Kamilombe est connecté au réseau électrique de la société nationale de l'électricité, SNEL, depuis seulement une année. Ici, l'électricité est permanente et stable. La facture de consommation du courant électrique est encore communautaire. Elle est de 500 000 francs congolais par mois pour les 1 800 habitants du village. Ainsi, chaque ménage débourse mensuellement 5 000 francs congolais, soit 2,5 dollars.
Chola Jean Pierre, le chef du village, en est fier : « Dans notre entité, c'est l'unique village qui a été électrifié comme ça. Aujourd'hui, il n'y a plus de maison en paille. Si vous venez pendant la nuit, vous verrez l'éclairage public. Et ça m'honore vraiment, car il y a maintenant beaucoup de gens de la ville qui viennent me solliciter pour construire ici. »
La nécessité d'une politique électrique nationale
Si ce village se développe grâce au courant électrique, c'est encore insignifiant car plus de 90% des Congolais manquent d'électricité. Pour Freddy Kasongo, directeur de l'Observatoire d'études et d'appui à la responsabilité sociétale, il faut une politique qui permette au pays d'exploiter les potentialités en énergie hydraulique, solaire et éolienne pour répondre aux besoins de la population en électricité.
« Il n'est pas compréhensible que tout le monde croit que la solution de l'électrification c'est la SNEL. Le secteur étant libéralisé et décentralisé, ça donne la possibilité à plusieurs acteurs d'intervenir et donner l'électricité à la population. Or aujourd'hui, nous savons qu'il y a des projets d'électrification qui peuvent coûter 3 à 4 millions de dollars. »