Ils étaient 97 final. 97 combattants FDLR à avoir rendu leurs armes et à être montés dans un camion de la Mission des Nations unies au Congo, direction un camp de désarmement sous protection de l’ONU.
Une poignée d’hommes finalement par rapport aux 1 400 militaires qui composent leur mouvement et alors que le gouvernement congolais tablait sur 800 redditions environ. Mais le président des FDLR, Victor Byringiro, a promis que ce n’était que le début.
Du côté du gouvernement congolais, on se veut donc confiant. C’est un signe encourageant, a estimé le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé. Vendredi soir, le délai pour la reddition des 650 autres combattants du Nord-Kivu était en discussion. D’ici une semaine à 10 jours, voilà ce que souhaitent les autorités congolaises.
Les Nations unies, elles aussi, se voulaient optimistes vendredi soir. Le processus de désarmement est engagé, a analysé un responsable de la Monusco. Il faut voir maintenant dans quels délais et jusqu’à quel point les rebelles hutus rwandais sont prêts à désarmer.
C’est toute la question désormais. Quand aura lieu la deuxième phase de reddition ?
Hier, aucun des hauts responsables FDLR recherchés par la justice internationale n’était présent. Et au Sud-Kivu, les rebelles hutus rwandais ont déjà demandé un délai supplémentaire. Ils ont promis de désarmer lundi.
Source : Rfi.fr