À midi ce 27 décembre, la situation était confuse et tendue devant le QG d’Ecidé (L’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement), le parti de Martin Fayulu. L'homme politique avait appelé, avec cinq autres candidats, à une marche pour demander l’annulation des élections générales.
Une cinquantaine de militants, jeunes, parfois très jeunes, attendaient devant le siège du parti le début de cette marche qui devait aller à la Commission électorale (Céni), quand la situation s’est brusquement tendue. Jets de pierres du côté des manifestants, grenades assourdissantes et lacrymogènes du côté de la police, le QG s’est retrouvé encerclé par les forces de l’ordre. Il y a eu quelques arrestations et, pendant près d’une heure, les pierres ont fusé par-dessus la grille du siège. Et puis, un homme est sorti, muni d'un voile blanc, pour aller discuter avec les forces de l’ordre.
Depuis, les militants sont ressortis et une partie du dispositif sécuritaire a été levé. Il y a quelques échanges tendus, mais la situation est plutôt sous contrôle ici devant le siège de l’Ecidé, à Kinshasa. Martin Fayulu était le seul candidat de l'opposition présent ce mercredi matin. Il était encore à son QG quand les échauffourées ont commencé et a tenu un point-presse pour dénoncer la répression. Martin Fayulu continue de demander l'annulation des élections du 20 décembre.
Depuis, les militants sont ressortis et une partie du dispositif sécuritaire a été levé. Il y a quelques échanges tendus, mais la situation est plutôt sous contrôle ici devant le siège de l’Ecidé, à Kinshasa. Martin Fayulu était le seul candidat de l'opposition présent ce mercredi matin. Il était encore à son QG quand les échauffourées ont commencé et a tenu un point-presse pour dénoncer la répression. Martin Fayulu continue de demander l'annulation des élections du 20 décembre.