Raymond Mbanza habite dans le sud de Goma, quartier RVA, près de l’aéroport. Comme tous les habitants, l’éruption du Nyiragongo l’a pris par surprise. « J'étais sur la route principale. J'ai levé les yeux vers le Nyiragongo et je me suis dit : "Non !" ».
Paniqué, son premier réflexe a été de mettre sa femme et ses deux enfants à l’abri. « J'ai cherché des motocyclistes. On les a payés 20 dollars. On m'a amené avec ma famille à Mugumba vers Saké, à quelques kilomètres de Goma. On a passé la nuit là-bas. En ce moment, ma famille se trouve là-bas. Mais, moi je me suis dit qu'il fallait que je retourne à Goma pour voir comment ça se passe »
Prudence et attente
Raymond Mbanza est repassé à Goma seul, en éclaireur. Quelques heures lui ont suffi. Pour lui, il est encore trop tôt pour revenir avec sa famille. « Je me suis rendu sur les lieux. J'ai vu la lave, j'ai vu comment ça s'est passé. Il y a beaucoup de tremblements de terre, vraiment beaucoup. Il y a des murs qui tombent. Donc je ne pense pas que ça soit opportun de retourner à Goma. Nous observons seulement. »
Par précaution, Raymond Mbanza s’est ravitaillé en médicaments, en eau et en nourriture. Sa plus grande crainte, c’est que des voleurs profitent de son absence pour piller sa maison.
Paniqué, son premier réflexe a été de mettre sa femme et ses deux enfants à l’abri. « J'ai cherché des motocyclistes. On les a payés 20 dollars. On m'a amené avec ma famille à Mugumba vers Saké, à quelques kilomètres de Goma. On a passé la nuit là-bas. En ce moment, ma famille se trouve là-bas. Mais, moi je me suis dit qu'il fallait que je retourne à Goma pour voir comment ça se passe »
Prudence et attente
Raymond Mbanza est repassé à Goma seul, en éclaireur. Quelques heures lui ont suffi. Pour lui, il est encore trop tôt pour revenir avec sa famille. « Je me suis rendu sur les lieux. J'ai vu la lave, j'ai vu comment ça s'est passé. Il y a beaucoup de tremblements de terre, vraiment beaucoup. Il y a des murs qui tombent. Donc je ne pense pas que ça soit opportun de retourner à Goma. Nous observons seulement. »
Par précaution, Raymond Mbanza s’est ravitaillé en médicaments, en eau et en nourriture. Sa plus grande crainte, c’est que des voleurs profitent de son absence pour piller sa maison.