Si les 30 membres de la délégation du M23 ont bien rejoint vendredi 4 janvier la capitale ougandaise, celle représentant Kinshasa n’est pas encore au complet. Seule une partie des 25 délégués gouvernementaux était en effet présente à Kampala. Des retards d’ordre logistique qui pourraient repousser le début des pourparlers à ce samedi soir, voire à dimanche matin.
Dans tous les cas, une chose est sûre, les négociations s’annoncent difficiles. Jean-Marie Runiga, le président du M23, a d’ores et déjà prévenu que son mouvement allait de nouveau réclamer la signature d’un cessez-le-feu. Un refus de la part de Kinshasa entraînerait selon lui le départ de la rébellion du site des négociations.
La tâche s’annonce donc ardue pour le facilitateur ougandais Crispus Kiyonga. Jusque là, les autorités congolaises se sont en effet toujours montrées intransigeantes sur la question.
Source : Rfi.fr