La grande marche du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, la principale formation de la majorité congolaise, doit se tenir ce samedi 4 juin à Kinshasa. Cette manifestation avait été annulée et reportée sine die sur demande du gouvernement provincial. Le PPRD souhaitait défiler le même jour et sur le même tracé que l'opposition la semaine dernière.
Finalement donc, c'est aujourd’hui, à l'occasion de l'anniversaire du chef de l'Etat, que les partisans de Joseph Kabila vont pouvoir marcher dans les rues de Kinshasa. Si à l'origine le mot d'ordre pour la semaine dernière était le soutien à la Cour constitutionnelle et au dialogue initié par le président, cette fois, il n'y en a plus qu'un : la paix. Comme pour la marche de l'opposition, la mobilisation sera un enjeu.
« Il n'y a même pas match »
L'opposition affirmait avoir aligné 200 000 personnes. Un chiffre contesté par la majorité comme par la police. Du côté du PPRD, on assure qu'il n'y aura pas match ce samedi, même si on se défend de vouloir comparer.
« Nous sommes le parti du peuple, nous sommes la majorité et ceux qui savent compter savent que nous sommes plus nombreux que ceux qui sont en face. Donc ce n’est même pas le débat, estime Henri Mova, secrétaire général du parti présidentiel. De toute façon, nous faisons toujours beaucoup. Le problème c’est que les critiques vont venir. Comme d’habitude, lorsque nous rassemblons plus de gens, la critique est facile. (…) Il n’y a même pas match, ils étaient à 150 partis pour organiser une marche autour de 2000 personnes, nous ne sommes qu’un seul parti, voyons si le peuple répond. »
Et pourtant avant même l'annonce officielle de la marche du PPRD, les accusations fusaient déjà dans les rangs de l'opposition. Le PPRD est bel et bien accusé d'acheter ses partisans. « Mais même avec ça, ils n'arrivent plus à convaincre », affirmaient cette semaine plusieurs leaders de l'opposition.
Finalement donc, c'est aujourd’hui, à l'occasion de l'anniversaire du chef de l'Etat, que les partisans de Joseph Kabila vont pouvoir marcher dans les rues de Kinshasa. Si à l'origine le mot d'ordre pour la semaine dernière était le soutien à la Cour constitutionnelle et au dialogue initié par le président, cette fois, il n'y en a plus qu'un : la paix. Comme pour la marche de l'opposition, la mobilisation sera un enjeu.
« Il n'y a même pas match »
L'opposition affirmait avoir aligné 200 000 personnes. Un chiffre contesté par la majorité comme par la police. Du côté du PPRD, on assure qu'il n'y aura pas match ce samedi, même si on se défend de vouloir comparer.
« Nous sommes le parti du peuple, nous sommes la majorité et ceux qui savent compter savent que nous sommes plus nombreux que ceux qui sont en face. Donc ce n’est même pas le débat, estime Henri Mova, secrétaire général du parti présidentiel. De toute façon, nous faisons toujours beaucoup. Le problème c’est que les critiques vont venir. Comme d’habitude, lorsque nous rassemblons plus de gens, la critique est facile. (…) Il n’y a même pas match, ils étaient à 150 partis pour organiser une marche autour de 2000 personnes, nous ne sommes qu’un seul parti, voyons si le peuple répond. »
Et pourtant avant même l'annonce officielle de la marche du PPRD, les accusations fusaient déjà dans les rangs de l'opposition. Le PPRD est bel et bien accusé d'acheter ses partisans. « Mais même avec ça, ils n'arrivent plus à convaincre », affirmaient cette semaine plusieurs leaders de l'opposition.