Le rapport s’appuie sur des enquêtes menées par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme. Au moins 33 personnes ont été tuées dont 22 par balles par les forces de sécurité à Kinshasa. Selon les enquêteurs qui ont concentré les investigations dans la capitale congolaise, au moins 16 autres personnes sont toujours portées disparues et près de 83 personnes ont été blessées, la plupart par balles.
Les enquêteurs de l’ONU ont par ailleurs fait état de l’arrestation illégale d’au moins 265 civils. La plupart de ces personnes ont été maintenues en détention arbitraire et, selon des témoignages, elles ont été victimes de tortures.
Toujours selon le rapport, la répression s’est abattue sur des personnes qui appartenaient ou étaient censées appartenir au parti d’opposition, l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) d’Etienne Tshisekedi, principal adversaire à l’élection présidentielle du président Joseph Kabila, candidat à sa réélection.
Lors de ce mois de violences, le jour le plus meurtrier a été le samedi 26 novembre lorsque la garde républicaine a ouvert le feu sur les manifestants de l'UDPS venus accueillir Etienne Tshisekedi à l'aéroport de N'Djili. Ce jour-là, dix-sept personnes ont été tuées et au moins 69 blessées.
Les forces de défense et de sécurité mises en cause
Les principaux responsables de ces crimes et de ces exactions appartiennent tous à des corps qui font partie des forces de sécurité rattachées au gouvernement et à la présidence. Le rapport indique que la plupart des violences commises impliquent la garde républicaine et la police nationale congolaise, en particulier des agents du Groupe mobile d’intervention et de l’Agence nationale de renseignements.
Toujours d’après le rapport de l’ONU et dans une moindre mesure, des militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) sont aussi impliqués.
Les autorités congolaises ont ouvert début décembre une enquête judiciaire. Plus de trois mois après, aucun officier de haut rang n’a été condamné ou même suspendu.
La Monusco, la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC, « se tient prête à continuer à aider et soutenir les autorités judiciaires afin d’établir les responsabilités et de traduire en justice les auteurs de graves violations des droits de l’homme », a déclaré Roger Meece, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la République démocratique du Congo et chef de la Monusco.
De son côté, Scott Campbell, représentant du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme en RDC, joint par RFI, précise que l’enquête judiciaire ouverte par les autorités congolaises a donné, jusqu’ici, très peu de résultats.
RFI
Les enquêteurs de l’ONU ont par ailleurs fait état de l’arrestation illégale d’au moins 265 civils. La plupart de ces personnes ont été maintenues en détention arbitraire et, selon des témoignages, elles ont été victimes de tortures.
Toujours selon le rapport, la répression s’est abattue sur des personnes qui appartenaient ou étaient censées appartenir au parti d’opposition, l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) d’Etienne Tshisekedi, principal adversaire à l’élection présidentielle du président Joseph Kabila, candidat à sa réélection.
Lors de ce mois de violences, le jour le plus meurtrier a été le samedi 26 novembre lorsque la garde républicaine a ouvert le feu sur les manifestants de l'UDPS venus accueillir Etienne Tshisekedi à l'aéroport de N'Djili. Ce jour-là, dix-sept personnes ont été tuées et au moins 69 blessées.
Les forces de défense et de sécurité mises en cause
Les principaux responsables de ces crimes et de ces exactions appartiennent tous à des corps qui font partie des forces de sécurité rattachées au gouvernement et à la présidence. Le rapport indique que la plupart des violences commises impliquent la garde républicaine et la police nationale congolaise, en particulier des agents du Groupe mobile d’intervention et de l’Agence nationale de renseignements.
Toujours d’après le rapport de l’ONU et dans une moindre mesure, des militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) sont aussi impliqués.
Les autorités congolaises ont ouvert début décembre une enquête judiciaire. Plus de trois mois après, aucun officier de haut rang n’a été condamné ou même suspendu.
La Monusco, la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC, « se tient prête à continuer à aider et soutenir les autorités judiciaires afin d’établir les responsabilités et de traduire en justice les auteurs de graves violations des droits de l’homme », a déclaré Roger Meece, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la République démocratique du Congo et chef de la Monusco.
De son côté, Scott Campbell, représentant du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme en RDC, joint par RFI, précise que l’enquête judiciaire ouverte par les autorités congolaises a donné, jusqu’ici, très peu de résultats.
Scott Campbell, représentant du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme en RDC « Le grand nombre des responsables de ces actes ont, jusque-là, échappé à la justice ». |
RFI
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