Le président du Burundi, Évariste Ndayshimiye, estime que ce conflit constitue une menace pour toute la région y compris le Kenya, l'Ouganda ou la Tanzanie. Joint par RFI, Aymar Nyenyezi Bisoka, chercheur, spécialiste des Grands Lacs à l'université de Mons en Belgique considère qu'il faut prendre ces propos au sérieux.
« Je pense qu'il faut prendre très au sérieux l'appel du président burundais, dit-il. C'est quelqu'un qui a été au maquis, qui connaît très bien l'est de la RDC, de par l'action militaire de son parti au pouvoir et qui est aussi très impliqué dans tout ce processus, via la RDC. Son message est clair, c'est que c'est un conflit régional qui va opposer différents groupes, d'un côté le Rwanda, l'Ouganda et le Kenya et de l'autre côté, en tout cas, au niveau de l’EAC, un bloc RDC, Burundi et Tanzanie. Et donc, il appelle vraiment à prendre des initiatives fortes pour éviter l'embrasement de la région, surtout qu’il y a quand même de sérieuses implications sécuritaires à la fois pour le Burundi et pour l'Ouganda, sans parler du Rwanda et de la RDC », explique encore Aymar Nyenyezi Bisoka.
L'armée burundaise, un partenaire important des FARDC
Pour Aymar Nyenyezi Bisoka, les propos du président Burundi Evariste Ndayshimiye sont à prendre d'autant plus au sérieux que l'armée du Burundi - officiellement déployée en RDC, depuis août 2022, pour y traquer divers groupes armés - est un partenaire important pour les FARDC dans le conflit en cours.
L'armée burundaise constitue un soutien militaire très important pour le gouvernement congolais, à la fois important et fiable parce que cette armée est là aussi pour des intérêts sécuritaires du Burundi.
Alors que le président Félix Tshisekedi a, en début de semaine, appelé à l’unité nationale, ce dimanche 2 février, la responsabilité du chef de l'État et de son gouvernent est mise en cause par une partie de l'opposition.
L’opposant Moïse Katumbi, président du parti Ensemble pour la République, dénonce la gestion de cette guerre et le manque de moyens. Dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, Olivier Kamitatu, porte-parole et directeur de cabinet de Moïse Katumbi, rend hommage aux soldats, mal payés, dit-il, qui se battent dans l’est du pays. Il dénonce aussi ce qu’il appelle « l’échec de Goma ».
« Je pense qu'il faut prendre très au sérieux l'appel du président burundais, dit-il. C'est quelqu'un qui a été au maquis, qui connaît très bien l'est de la RDC, de par l'action militaire de son parti au pouvoir et qui est aussi très impliqué dans tout ce processus, via la RDC. Son message est clair, c'est que c'est un conflit régional qui va opposer différents groupes, d'un côté le Rwanda, l'Ouganda et le Kenya et de l'autre côté, en tout cas, au niveau de l’EAC, un bloc RDC, Burundi et Tanzanie. Et donc, il appelle vraiment à prendre des initiatives fortes pour éviter l'embrasement de la région, surtout qu’il y a quand même de sérieuses implications sécuritaires à la fois pour le Burundi et pour l'Ouganda, sans parler du Rwanda et de la RDC », explique encore Aymar Nyenyezi Bisoka.
L'armée burundaise, un partenaire important des FARDC
Pour Aymar Nyenyezi Bisoka, les propos du président Burundi Evariste Ndayshimiye sont à prendre d'autant plus au sérieux que l'armée du Burundi - officiellement déployée en RDC, depuis août 2022, pour y traquer divers groupes armés - est un partenaire important pour les FARDC dans le conflit en cours.
L'armée burundaise constitue un soutien militaire très important pour le gouvernement congolais, à la fois important et fiable parce que cette armée est là aussi pour des intérêts sécuritaires du Burundi.
Alors que le président Félix Tshisekedi a, en début de semaine, appelé à l’unité nationale, ce dimanche 2 février, la responsabilité du chef de l'État et de son gouvernent est mise en cause par une partie de l'opposition.
L’opposant Moïse Katumbi, président du parti Ensemble pour la République, dénonce la gestion de cette guerre et le manque de moyens. Dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, Olivier Kamitatu, porte-parole et directeur de cabinet de Moïse Katumbi, rend hommage aux soldats, mal payés, dit-il, qui se battent dans l’est du pays. Il dénonce aussi ce qu’il appelle « l’échec de Goma ».
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