« Nous ne nous sommes pas réunis pour comploter contre le pays, ni contre la Constitution. » Voilà comment le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a tenu à lever toute ambiguité sur la réunion de la majorité présidentielle ce jeudi.
Un discours, diffusé à la télévision, qui se voulait rassurant… « Le président Kabila estrespectueux de la Constitution , a répété le président du Parlement. Il sera remplacé le jour où il y aura un autre président. » Une formule qui laisse toutes les options ouvertes.
Pas de calendrier ni de précision sur ce qui devrait se passer en 2016.
Seule certitude, le gouvernement de cohésion nationale promis par Joseph Kabila en octobre sera bien nommé d’ici la fin de la session parlementaire, en mai.
Enfin, les réformes qui nécessiteront l’avis du peuple seront soumises à référendum, a prévenu le président congolais… Exemple avec le quota de 30% de femmes dans les institutions publiques qui pourrait être inscrit dans la Constitution.
Une mesure qui laisse là aussi la porte ouverte à la possibilité de soumettre au referendum d’autres modifications de la Constitution, comme celle - pourquoi pas - d’un nouveau mandat pour le président.