Non à la révision constitutionnelle, mais il est important de rassurer le président Kabila sur son avenir : c'est en substance le message du patron du Mouvement du renouveau. Clément Kanku l’a déclaré au cours de sa conférence de presse : outre le statut de sénateur à vie prévu dans la Constitution, les anciens présidents de la République devraient bénéficier des garanties d’immunité et de sécurité après la fin de leur mandat.
« C’est une chose dont nous devons discuter au niveau du Parlement et nous allons donc faire cette proposition de loi pour que le chef de l’Etat actuel, Joseph Kabila, - qui nous espérons sera le premier chef de l’Etat à faire cette passation de pouvoirs pacifique - puisse rester au Congo[après son départ du pouvoir]. Clément Kanku ne veut pas que le président actuel se sente « obligé de se maintenir à tout prix », une démarche qui entraînerait le pays « dans une autre spirale s’instabilité ».
Côté majorité, le Mouvement social pour le renouveau (MSR) n’est pas d’accord avec le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et d’autres partis de la famille politique qui militent pour un troisième mandat de Joseph Kabila. Le MSR a obtenu la convocation dans les tous prochains jours d’un débat sous la direction du président Kabila.
■ Le ministre des Télécommunications présente son association Kabila désir
C’est dans ce contexte de désaccord que le ministre des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information en République démocratique du Congo, Tryphon Kin-Kiey Mulumba a présenté hier son association Kabila désir, lancée fin juillet, à la communauté congolaise de Bruxelles. Une « avant-campagne » pour soutenir le président actuel Joseph Kabila qui constitutionnellement ne pourra plus se représenter après ses deux mandats consécutifs.
Source : Rfi.fr