« Nous continuons à mettre la pression afin de les forcer à déposer les armes », a indiqué le colonel Basse qui préfère voir les FDLR « se désarmer et intégrer le processus de démobilisation ».
Si cette mission première venait à échouer, la Monusco se garde le droit de neutraliser ces rebelles.
Les FDLR affaiblies
Les miliciens des FDLR perdent actuellement du terrain dans la région du Luofu.
Les FDLR sont issues de Hutu rwandais réfugiés au Congo après le génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda et sont accusées de compter encore dans leurs rangs des génocidaires.
Accusé d'atrocités à grande échelle contre des civils, le mouvement est d'abord une menace pour la population locale congolaise. Le président rwandais Paul Kagame continue néanmoins de le considérer comme un danger existentiel.
L'est de la RDC est déchiré par les conflits depuis vingt ans. Les milices y prospèrent, trouvant dans le contrôle de l'exploitation de ressources minières ou forestières une source importante de revenus.
Source : BBC Afrique