Dans la plus vieille paroisse de Butembo-Beni, l’Eglise Saint-Gustave des habitants, assis ou debout, se tiennent le visage fermé. « Il était notre papa, notre prêtre. Sa mort nous touche beaucoup. Il faisait de bonnes choses, il représentait bien notre communauté nandé », confie une femme à RFI. « On est très ému, on ne sait plus quoi dire. Mais on s'incline devant la volonté de Dieu. C'est tout », dit un homme présent à la cérémonie.
La tristesse se lit sur tous les visages, y compris sur celui du gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku : « C'est un sentiment de douleur, parce que l'abbé Malu Malu, c'était un maître, c'était un père, c'était un formateur. Et vous ressentez l'émotion qui se lit sur tous les visages ici à Beni. »
Le gouverneur rappelle que l'abbé était « le géniteur du processus électoral, parce qu'il a conduit une grande machine que la République a connue. Personne ne croyait aux élections dans un pays-continent. Et c'est grâce à ses capacités intellectuelles et managériales qu'il a sû mener à bien ce processus. Donc, nous sommes en train d'enterrer un de nos grands qui ont marqué l'histoire de ce pays après les années de l'indépendance. »
Le cercueil arrive, haie d’honneur de policiers, fanfare. Les mots du maire de la ville font écho à la douleur de la population : « La population de Beni et de Butembo a perdu un fils, un frère, un papa, un aîné. Bref, un tout. Je présente mes condoléances les plus émues. M. l'abbé Malu Malu est une donation de Dieu. C'est Dieu qui l'a donné et depuis le 30 juin, c'est Dieu qui l'a repris. »
Le maire de la ville se permet un seul écart, profitant de la présence d’une délégation venue de Kinshasa, pour rappeler que l’abbé Malu Malu soutenait un projet d’électrification du territoire par des panneaux solaires, qui n’a toujours pas vu le jour.
Source: Rfi.fr
La tristesse se lit sur tous les visages, y compris sur celui du gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku : « C'est un sentiment de douleur, parce que l'abbé Malu Malu, c'était un maître, c'était un père, c'était un formateur. Et vous ressentez l'émotion qui se lit sur tous les visages ici à Beni. »
Le gouverneur rappelle que l'abbé était « le géniteur du processus électoral, parce qu'il a conduit une grande machine que la République a connue. Personne ne croyait aux élections dans un pays-continent. Et c'est grâce à ses capacités intellectuelles et managériales qu'il a sû mener à bien ce processus. Donc, nous sommes en train d'enterrer un de nos grands qui ont marqué l'histoire de ce pays après les années de l'indépendance. »
Le cercueil arrive, haie d’honneur de policiers, fanfare. Les mots du maire de la ville font écho à la douleur de la population : « La population de Beni et de Butembo a perdu un fils, un frère, un papa, un aîné. Bref, un tout. Je présente mes condoléances les plus émues. M. l'abbé Malu Malu est une donation de Dieu. C'est Dieu qui l'a donné et depuis le 30 juin, c'est Dieu qui l'a repris. »
Le maire de la ville se permet un seul écart, profitant de la présence d’une délégation venue de Kinshasa, pour rappeler que l’abbé Malu Malu soutenait un projet d’électrification du territoire par des panneaux solaires, qui n’a toujours pas vu le jour.
Source: Rfi.fr