Hier, mardi 20 décembre, le nouveau Premier ministre Samy Badibanga a eu beau appeler au calme, à la paix et à la retenue, le climat est resté explosif à Kinshasa, la capitale, mais aussi Lubumbashi, Boma ou encore Matadi.
Soixante sept ministres en tout composent cette nouvelle équipe gouvernementale, assez hétéroclite. Un record en République démocratique du Congo, et sans aucun doute une contrainte pour agir vite. Il y a aussi le moment choisi pour nommer ce gouvernement de cohésion nationale, en pleine nuit, juste avant la fin théorique du mandat de Joseph Kabila et alors que les discussions entre pouvoir et opposition pour trouver une sortie de crise sont encore en cours. Les discussions sous médiation des évêques doivent reprendre ce mercredi.
Autant d’éléments qui entament la légitimité déjà fragile de ce gouvernement où ne sont représentés que les signataires d’un premier accord politique. Aucun ténor de l’opposition donc.
La communauté internationale elle aussi demande à être convaincue avant de coopérer. L’Allemagne, par exemple, a déjà annoncé suspendre tous ses programmes d’aide à la RDC jusqu’à l’obtention d’un consensus politique. Même son de cloche du côté de la France, du Royaume-Uni ou de la Belgique.
En attendant, les principales inquiétudes sont avant tout sécuritaires. Interdiction de manifester, accès à internet limité, arrestations arbitraires (plus d’une centaine dans tout le pays depuis vendredi selon les Nations unies) et l’Onu qui se plaint aussi d’un accès dégradé aux prisonniers et à la morgue… A voir si le nouveau gouvernement va s’atteler à résoudre ces problèmes.
Soixante sept ministres en tout composent cette nouvelle équipe gouvernementale, assez hétéroclite. Un record en République démocratique du Congo, et sans aucun doute une contrainte pour agir vite. Il y a aussi le moment choisi pour nommer ce gouvernement de cohésion nationale, en pleine nuit, juste avant la fin théorique du mandat de Joseph Kabila et alors que les discussions entre pouvoir et opposition pour trouver une sortie de crise sont encore en cours. Les discussions sous médiation des évêques doivent reprendre ce mercredi.
Autant d’éléments qui entament la légitimité déjà fragile de ce gouvernement où ne sont représentés que les signataires d’un premier accord politique. Aucun ténor de l’opposition donc.
La communauté internationale elle aussi demande à être convaincue avant de coopérer. L’Allemagne, par exemple, a déjà annoncé suspendre tous ses programmes d’aide à la RDC jusqu’à l’obtention d’un consensus politique. Même son de cloche du côté de la France, du Royaume-Uni ou de la Belgique.
En attendant, les principales inquiétudes sont avant tout sécuritaires. Interdiction de manifester, accès à internet limité, arrestations arbitraires (plus d’une centaine dans tout le pays depuis vendredi selon les Nations unies) et l’Onu qui se plaint aussi d’un accès dégradé aux prisonniers et à la morgue… A voir si le nouveau gouvernement va s’atteler à résoudre ces problèmes.