RDC : la grâce présidentielle ne concernerait pas certains prisonniers politiques

Les Congolais réagissent, après les annonces faites le 23 octobre par le président Joseph Kabila, après les concertations nationales, et les recommandations faites par les délégués qui y ont pris part. Parmi ces annonces, il y avait notamment celle d'une grâce présidentielle, pour certains condamnés. L'opposition avait demandé une libération de prisonniers politiques. Une liste de sept noms avait été soumise à Joseph Kabila. Mais il semble que la majorité d'entre eux ne soient finalement pas concernés par la mesure.



Joseph Kabila, président de la République du Congo, le 5 septembre 2013 à Kampala, en Ouganda. REUTERS/James Akena
Parmi les noms proposés par l’opposition, seules les figures politiques Pierre-Jacques Chalupa et Fernand Kutino pourraient être concernés par cette grâce présidentielle. Le premier, car sa condamnation n’est pas incompatible avec la possibilité d’être grâcié. Le second, parce qu’il a presque purgé l’ensemble de sa peine. Mais officiellement, aucun nom n’a encore été rendu public pour savoir qui est concerné par ces libérations.
Seules sont connues les conditions qui interdisent toute grâce : avoir été condamné pour violences sexuelles, corruption, assassinat, trahison ou encore détention illégale d’armes ou atteinte à la sûreté de l’Etat. Des conditions, qui de fait, excluent cinq des sept figures politiques, dont l’opposition avait demandé la libération.
 
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Résultat à Kinshasa, beaucoup s’étonnent de cette mesure très éloignée de ce que les délégués des concertations nationales avaient proposé. Pas la peine de convoquer des assises politiques pour aboutir à cela, a commenté l’avocat du Parti démocratie chrétienne, Yala Tutu. La décrispation politique passe par la libération des détenus d’opinion, pas de prisonniers de droit commun.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Vendredi 25 Octobre 2013 10:27


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