Réunie à Lubumbashi, au sud de la RDC, sous la présidence du chef de l’État, la dernière session du Conseil de ministres n’a pas évoqué, ni en commentaires ni en point d’information, l’arrivée de Joseph Kabila à Goma. C’est ce qu’assure un membre du gouvernement, désireux de calmer les spéculations. Un autre responsable, quant à lui, cherchait à obtenir de notre part une confirmation de cette arrivée jugée sensible.
Ce samedi après-midi, à Lubumbashi, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s’est exprimé en conférence de presse, mais avec beaucoup de prudence.
Moi, je n'ai pas vu, j'ai entendu évidemment. On a lu des articles, on attend de voir, on attend d'écouter, parce qu'il faut peut-être pas présumer de certaines choses. Mais ici, il faut savoir d'abord que le président de la République en avait parlé depuis plusieurs semaines. Il disait que son prédécesseur était lié à l'AFC depuis plusieurs mois. Maintenant qu'il décide de revenir, je n'ai pas encore la confirmation, on verra ce qui sera dit parce qu'il ne faut pas oublier que le président Kabila lui-même a combattu les M23. Il ne faut pas oublier qu'il a été commandant suprême des forces armées. Nous, nous sommes plutôt sereins derrière le président de la République avec la stratégie qu'on a mise en place sur tous les fronts qui nous permettent, non pas seulement de terminer cette guerre pour maintenant, mais de la terminer pour toujours.
Même prudence dans les rangs de l’opposition, y compris chez les proches de Martin Fayulu qui considèrent Joseph Kabila comme l’un des acteurs incontournables de la solution politique et sécuritaire du pays.
La prudence reste de mise
À Kinshasa, la coalition politique du FCC, reste silencieuse et s’abstient de tout commentaire sur son séjour dans l’est du pays. Prudence également au sein du PPRD, le parti de l'ancien président. Ferdinand Kambere, l'un des adjoints du secrétaire permanent, balaye tout soupçon. Il assure que Kabila n’a aucun intérêt à pactiser avec une rébellion qu’il avait lui-même chassé en 2013.
« On a hâte de savoir pourquoi cette guerre a repris alors que l’ancien président, en son temps, avait trouvé une solution. Pourquoi Felix Tshisekedi continue à se cacher derrière des boucs-émissaires, alors qu’il a toujours demandé de parler avec Kagame, qu’il considère comme patron du M23 ? La piste royale à suivre, ce serait que tous les Congolais, toutes tendances confondues, soient associés à un dialogue national et inclusif ».
Une chose est sûre, Joseph Kabila compte prendre la parole dans les prochains jours, à partir de Goma. Et son conseiller diplomatique promet déjà un discours « qui fera date ».
Ce samedi après-midi, à Lubumbashi, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s’est exprimé en conférence de presse, mais avec beaucoup de prudence.
Moi, je n'ai pas vu, j'ai entendu évidemment. On a lu des articles, on attend de voir, on attend d'écouter, parce qu'il faut peut-être pas présumer de certaines choses. Mais ici, il faut savoir d'abord que le président de la République en avait parlé depuis plusieurs semaines. Il disait que son prédécesseur était lié à l'AFC depuis plusieurs mois. Maintenant qu'il décide de revenir, je n'ai pas encore la confirmation, on verra ce qui sera dit parce qu'il ne faut pas oublier que le président Kabila lui-même a combattu les M23. Il ne faut pas oublier qu'il a été commandant suprême des forces armées. Nous, nous sommes plutôt sereins derrière le président de la République avec la stratégie qu'on a mise en place sur tous les fronts qui nous permettent, non pas seulement de terminer cette guerre pour maintenant, mais de la terminer pour toujours.
Même prudence dans les rangs de l’opposition, y compris chez les proches de Martin Fayulu qui considèrent Joseph Kabila comme l’un des acteurs incontournables de la solution politique et sécuritaire du pays.
La prudence reste de mise
À Kinshasa, la coalition politique du FCC, reste silencieuse et s’abstient de tout commentaire sur son séjour dans l’est du pays. Prudence également au sein du PPRD, le parti de l'ancien président. Ferdinand Kambere, l'un des adjoints du secrétaire permanent, balaye tout soupçon. Il assure que Kabila n’a aucun intérêt à pactiser avec une rébellion qu’il avait lui-même chassé en 2013.
« On a hâte de savoir pourquoi cette guerre a repris alors que l’ancien président, en son temps, avait trouvé une solution. Pourquoi Felix Tshisekedi continue à se cacher derrière des boucs-émissaires, alors qu’il a toujours demandé de parler avec Kagame, qu’il considère comme patron du M23 ? La piste royale à suivre, ce serait que tous les Congolais, toutes tendances confondues, soient associés à un dialogue national et inclusif ».
Une chose est sûre, Joseph Kabila compte prendre la parole dans les prochains jours, à partir de Goma. Et son conseiller diplomatique promet déjà un discours « qui fera date ».
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