Il ne reste officiellement plus qu'un mois pour amnistier les membres du M23 qui n'ont commis ni crimes de guerre, ni crimes contre l'humanité. Un mois avant que n'expire le délai d'application de la loi d'amnistie, même si on murmure déjà qu'il pourrait être prolongé tant il reste des milliers de personnes éligibles et pas seulement au sein du M23. Mais l'accent devrait être mis dans les prochaines semaines sur l'ancienne rébellion, assure François Mwamba, coordonnateur du mécanisme de suivi, entre autres, de la déclaration de Nairobi.
Parmi les autres promesses, celle d'une mission prochaine au Rwanda pour enfin identifier les ex-combattants du M23 qui y avaient trouvé refuge en mars 2013 après des divisions internes. Jusqu'ici, Kinshasa dénonçait des blocages de Kigali qui a refoulé à la frontière en avril dernier une délégation qui s'était présentée après avoir émis une simple note verbale d'avertissement. « On ne se présente pas sans avoir préparé la visite », a-t-on expliqué côté rwandais. Mais cette fois, les deux pays semblent s'être mis d'accord.
Ils seraient quelque 600 au Rwanda, et au moins 48 se seraient déjà échappés, selon le groupe d'experts de l'ONU. En Ouganda, les chiffres varient. Lors d'une visite en avril dernier, Kinshasa avait identifié 1678 membres du M23. Mais l'ex-rébellion évoque aujourd'hui quelque 2000 membres en Ouganda uniquement. Cette inflation inquiète les autorités congolaises qui craignent des manipulations. Dernière promesse : le rapatriement. Les sites identifiés pour accueillir le M23 à Walikalé et à Kisangani devraient être visités pour la première fois dans les prochains jours.
Source : Rfi.fr
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