Les frères ennemis du M23, le chef politique Jean-Marie Runiga et le chef militaire le général Makenga se sont retrouvés le 26 février à deux occasions : d’abord aux obsèques d’un major tué lors des échanges de tirs entre les deux camps dimanche à Rutshuru.
Dans une vaine tentative de faire bonne figure, les deux adversaires étaient assis côte à côte, dit un témoin. Mais ils n’ont pas échangé un regard.
Ensuite, ils se sont retrouvés face-à-face dans une réunion de conciliation arbitrée par un officier ougandais venu spécialement pour recoller les morceaux. Mais cela a tourné court. L’Ougandais est reparti chez lui.
Hier soir, le chef politique du M23 Jean-Marie Runiga a même décidé de quitter sa résidence de Bunagana à la frontière ougandaise, parce qu’elle est dans la ligne de mire d’une pièce d’artillerie du clan Makenga sur une colline juste au dessus. Runiga est allé se réfugier à Rutshuru sous la protection du général Baudoin, un fidèle de Bosco Ntaganda.
Par ailleurs, à Kinshasa, la classe politique continue de commenter l'accord de paix signé à Addis-Abeba dimanche dernier entre onze pays africains pour pacifier l'Est. L'opposant Vital Kamerhe salue cet accord, mais dit qu'il doit être prolongé par un dialogue national. Lors d'une réunion publique hier, il s'est aussi prononcé sur les pourparlers de Kampala.
Source : Rfi.fr
Dans une vaine tentative de faire bonne figure, les deux adversaires étaient assis côte à côte, dit un témoin. Mais ils n’ont pas échangé un regard.
Ensuite, ils se sont retrouvés face-à-face dans une réunion de conciliation arbitrée par un officier ougandais venu spécialement pour recoller les morceaux. Mais cela a tourné court. L’Ougandais est reparti chez lui.
Hier soir, le chef politique du M23 Jean-Marie Runiga a même décidé de quitter sa résidence de Bunagana à la frontière ougandaise, parce qu’elle est dans la ligne de mire d’une pièce d’artillerie du clan Makenga sur une colline juste au dessus. Runiga est allé se réfugier à Rutshuru sous la protection du général Baudoin, un fidèle de Bosco Ntaganda.
Par ailleurs, à Kinshasa, la classe politique continue de commenter l'accord de paix signé à Addis-Abeba dimanche dernier entre onze pays africains pour pacifier l'Est. L'opposant Vital Kamerhe salue cet accord, mais dit qu'il doit être prolongé par un dialogue national. Lors d'une réunion publique hier, il s'est aussi prononcé sur les pourparlers de Kampala.
Source : Rfi.fr