RDC: le M23 se défend des accusations d'enrôlement d'enfants soldats

La situation reste tendue dans l'est de la République démocratique du Congo où les rebelles du M23 affrontent l'armée gouvernementale. Cette rébellion vient de recevoir le soutien de certains autres groupes armés évoluant dans la région. Au cours d'une conférence de presse tenue à Bunagana, poste frontalier avec l'Ouganda samedi 21 juillet, le coordonnateur du M23 a fustigé la position de la communauté internationale sur son mouvement, et annoncé que ses hommes s'en prendront à la force internationale.



Jean-Marie Runiga, le coordonnateur politique du M23, lors de la conférence de presse donnée à Bunagana, le 21 juillet 2012.


Bunagana, poste frontalier avec l’Ouganda. Depuis deux semaines, la ville voisine de l’Ouganda est passée sous le contrôle du M23. Et c’est là que le coordonnateur de ce mouvement rebelle a choisi de tenir sa conférence de presse.

Jean-Marie Runiga tient à réagir contre les allégations portées contre ce mouvement par les Nations unies : « Nous demandons une enquête indépendante. C’est moi qui le demande, au nom du M23, pour vérifier ces allégations. Les enfants soldats, j’ai dit qu’ils n’existaient pas dans nos rangs. Vous pouvez aller partout où il y a nos unités, vous ne verrez pas des enfants soldats ».

La majorité des habitants de Bunagana se sont réfugiés de l’autre côté de la frontière. Les rares, que nous avons trouvés sur place, affirment traverser la frontière dès que la nuit tombe.

Visiblement, les rebelles ne sont pas prêts à quitter la ville. Ils viennent de recevoir le soutien d’autres mouvements armés évoluant au Kivu, comme l'APARECO et certaines factions Maï-Maï.
Source: RFI

Charles Thialice SENGHOR

Lundi 23 Juillet 2012 10:47


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