Le siège de la Céni à Kinshasa.
La principale nouveauté dans le projet du gouvernement, c’est l’entrée de la société civile dans le bureau de la Céni, comme l’a expliqué aux députés le ministre de l’Intérieur Richard Muyej : « L’article 10 a été modifié dans le sens de l’augmentation du nombre de membres de la Céni de 7 à 11, dont deux représentants de la société civile ».
La société civile s’était déjà insurgée contre sa sous représentation. Plusieurs parlementaires réclament plus de place, et pas seulement dans l’opposition. Par exemple le député de la majorité Henri Thomas Lokondo s'interroge : « A la société civile, deux membres ? Je trouve qu’elle mérite un peu plus, parce que c’est être qui doit normalement être le propriétaire de cette institution».
Le débat : c’est l’indépendance de la Céni. Faut-il qu’elle soit autonome ? Ou bien sous surveillance comme le demande l’élu d’opposition José Makila : « Je crois qu’il est temps de mettre fin à système d’un bureau de la Céni trop autonome et trop libre dans ses actions. Il lui faut un organe qui le contrôle de l’intérieur ».
C’est là le problème. Personne ne fait confiance à personne. Le député MLC Jean-Lucien Mbusa rêve d’un modèle normal, sans avoir besoin de Céni : « Nous devons nous placer dans la perspective d’un Etat classique où les élections sont organisées par le ministère de l’Intérieur. On ne va pas rester pendant des siècles avec des Cénis! ».
« Mais on n’en est pas là, reconnaît-il. Les débats se poursuivent. Et ne soyons pas pressés, ajoute un autre député, on n’est pas obligé de finir avant le sommet de la Francophonie ».
Source: RFI
La société civile s’était déjà insurgée contre sa sous représentation. Plusieurs parlementaires réclament plus de place, et pas seulement dans l’opposition. Par exemple le député de la majorité Henri Thomas Lokondo s'interroge : « A la société civile, deux membres ? Je trouve qu’elle mérite un peu plus, parce que c’est être qui doit normalement être le propriétaire de cette institution».
Le débat : c’est l’indépendance de la Céni. Faut-il qu’elle soit autonome ? Ou bien sous surveillance comme le demande l’élu d’opposition José Makila : « Je crois qu’il est temps de mettre fin à système d’un bureau de la Céni trop autonome et trop libre dans ses actions. Il lui faut un organe qui le contrôle de l’intérieur ».
C’est là le problème. Personne ne fait confiance à personne. Le député MLC Jean-Lucien Mbusa rêve d’un modèle normal, sans avoir besoin de Céni : « Nous devons nous placer dans la perspective d’un Etat classique où les élections sont organisées par le ministère de l’Intérieur. On ne va pas rester pendant des siècles avec des Cénis! ».
« Mais on n’en est pas là, reconnaît-il. Les débats se poursuivent. Et ne soyons pas pressés, ajoute un autre député, on n’est pas obligé de finir avant le sommet de la Francophonie ».
Source: RFI
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