L’ordre du jour passe au peigne l’ensemble des problèmes, la légitimité des institutions, le système électoral, l’armée, la justice. Il ne s’agit pas seulement de la crise à l’Est, dit le sénateur Michel Bongongo, le mal est selon lui plus profond. « La République démocratique du Congo est un grand malade qu’il faut absolument opérer, affirme-t-il, et nous avons absolument besoin de très bons chirurgiens pour opérer ce malade ».
Et comme les autres partis, l’UFC réclame que ce dialogue ait lieu au Congo Brazzaville avec la facilitation du président Denis Sassou Nguesso. « Nous avons des problèmes de méfiance et de suspicion entre nous, ajoute-t-il. Le président Sassou Nguesso connaît ce pays, il connaît les acteurs, les animateurs. Il peut beaucoup nous aider à rétablir la confiance ».
Les programmes, propositions, cahiers des charges s’accumulent depuis des semaines dans la perspective encore floue d’un hypothétique dialogue national. Le mot dialogue n’est d’ailleurs pas employé par les élus de la majorité. Eux parlent plutôt de concertation.
Source : Rfi.fr