Parmi ceux qui sont pour le dialogue dans l’opposition, il y a Vital Kamerhe. Lui voudrait qu'il se tienne dans une autre capitale africaine que Kinshasa, sous la médiation d’une personnalité africaine, mais pas de la RDC. Du côté du Mouvement de libération du Congo (MLC), on se dit aussi d’accord pour le dialogue, peu importe le lieu et le médiateur. Mais surtout, ne pas voir trop grand, prévient Thomas Luhaka, secrétaire général du MLC :
« On ne veut pas revenir à la conférence nationale souveraine où il y avait plus de 2 800 participants. On ne veut pas revenir non plus à Sun City qui avait été trop long. On veut quelque chose de plus allégé, mais surtout que l’on aille à l’essentiel des préoccupations actuelles des Congolais. »
Nous ne serons pas isolés »
Dans le camp d’Etienne Tshisekedi, pas de surprise, le leader historique reste dans la ligne de sa victoire et du rejet des résultats officiels des dernières élections. Donc pas de dialogue avec le camp Kabila.
Le porte-parole de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Joseph Kapika, ne craint pas que son parti de retrouve hors-jeu :
« Le dialogue peut avoir lieu sans nous, nous ne serons pas isolés, nous serons avec le peuple congolais. Ce sont ceux qui iront chez Kabila, qui a été chassé du pouvoir par le peuple, qui seront isolés du peuple ».
Ce débat s’ouvre alors qu’on ne sait toujours pas où, quand, ni comment aura lieu le dialogue promis par le président.
Dépêche RFI