Le président congolais Joseph Kabila a rencontré le 24 novembre une délégation du M23 conduite par son leader politique Jean-Marie Runiga. Une rencontre organisée à Kampala sous l’égide du chef de l’Etat ougandais, Yoweri Museveni.
Les deux parties, le gouvernement congolais d’un côté et la rébellion du M23 de l’autre, vont maintenant se mettre d’accord sur ce qu’ils négocient ou pas.
Du côté congolais, Raymond Tchibanda, le chef de la diplomatie estime qu’une fois les rebelles ont retiré leurs troupes de Goma, les négociations devront porter sur la mise en œuvre de l’accord du 23 mars 2009. Une revendication des rebelles depuis des mois.
Déclaration finale du sommet de Kampala
Le texte appelle Kinshasa à négocier avec le mouvement du M23. Des négociations qui doivent permettre de répondre aux revendications légitimes selon la déclaration finale de la rébellion.
De son côté, le M23 doit mettre fin aux combats dans l’est de la RDC et quitter Goma, selon ce texte. Les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs appellent également les rebelles à retirer leurs troupes dans un rayon de 20 kilomètres autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu et ce dans les 48h.
Parmi les mesures demandées, il y a également le déploiement à l’aéroport de Goma, d’une force composée de soldats congolais, de rebelles du M23 et d’une force neutre qui n’est pas encore définie.
La police de Goma doit enfin être réarmée pour pouvoir reprendre ses activités en ville. Tout cela sous la supervision des chefs d’états-majors congolais, rwandais et ougandais.
RFI
Les deux parties, le gouvernement congolais d’un côté et la rébellion du M23 de l’autre, vont maintenant se mettre d’accord sur ce qu’ils négocient ou pas.
Du côté congolais, Raymond Tchibanda, le chef de la diplomatie estime qu’une fois les rebelles ont retiré leurs troupes de Goma, les négociations devront porter sur la mise en œuvre de l’accord du 23 mars 2009. Une revendication des rebelles depuis des mois.
Raymond Tchibanda Chef de la diplomatie de RDC « Dans la mesure où le M23 se retire de Goma, nous sommes disposés à parler avec lui. Aujourd'hui, c'était un contact...Le dialogue viendra dans les heures qui viennent ». Du côté du M23, on veut discuter de l’accord de 2009. Mais Jean-Marie Runiga réclame aussi un dialogue inclusif avec la société civile congolaise, l’opposition et la diaspora sur tous les sujets qui touchent à la vie publique : la démocratie, les droits de l’homme, et la gouvernance. Et le retrait de Goma doit être, de son point de vue, le résultat de ces négociations.
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Déclaration finale du sommet de Kampala
Le texte appelle Kinshasa à négocier avec le mouvement du M23. Des négociations qui doivent permettre de répondre aux revendications légitimes selon la déclaration finale de la rébellion.
De son côté, le M23 doit mettre fin aux combats dans l’est de la RDC et quitter Goma, selon ce texte. Les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs appellent également les rebelles à retirer leurs troupes dans un rayon de 20 kilomètres autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu et ce dans les 48h.
Parmi les mesures demandées, il y a également le déploiement à l’aéroport de Goma, d’une force composée de soldats congolais, de rebelles du M23 et d’une force neutre qui n’est pas encore définie.
La police de Goma doit enfin être réarmée pour pouvoir reprendre ses activités en ville. Tout cela sous la supervision des chefs d’états-majors congolais, rwandais et ougandais.
RFI
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