En pleine crise entre la présidence et l'Inspection générale des Finances, la Fédération des entreprises du Congo avait écrit au directeur de cabinet de Felix Tshisekedi pour se plaindre de missions de contrôle diligentées auprès de certains de ses membres parmi lesquels deux brasseries, la Bralima et la Bracongo.
Vital Kamerhe lui répond le 2 septembre et qualifie d'« irrégulières » les missions de l'IGF. Il demande même à l'inspection -en copie de la lettre- d'y mettre un terme. L'avocat des inspecteurs des finances et militant des droits de l'homme Me George Kapiamba avait alors contesté la légalité de cette décision en assurant que l'IGF dépendait non pas de la présidence, mais du chef de l'Etat lui-même, que lui seul pouvait décider.
Hier, le président Tshisekedi a déclaré qu'il allait s'investir personnellement pour vérifier la légalité et la régularité de toutes les missions de contrôle. « Je voudrais rassurer le monde des affaires. J'ai commencé à prendre des mesures pour éviter les tracasseries de tous ordres dont les entreprises sont l'objet de la part de certains services de l'Etat. Je veillerai personnellement à ce que toutes les convocations intempestives dont sont l'objet les opérateurs économiques puissent cesser, et que seules celles qui sont légales et régulières soient autorisées. »
Du côté de la communication de la présidence, certains estiment que cette déclaration met un terme à la polémique entre l'IGF et le directeur de cabinet puisque le chef de l'Etat s'est exprimé.
Vital Kamerhe lui répond le 2 septembre et qualifie d'« irrégulières » les missions de l'IGF. Il demande même à l'inspection -en copie de la lettre- d'y mettre un terme. L'avocat des inspecteurs des finances et militant des droits de l'homme Me George Kapiamba avait alors contesté la légalité de cette décision en assurant que l'IGF dépendait non pas de la présidence, mais du chef de l'Etat lui-même, que lui seul pouvait décider.
Hier, le président Tshisekedi a déclaré qu'il allait s'investir personnellement pour vérifier la légalité et la régularité de toutes les missions de contrôle. « Je voudrais rassurer le monde des affaires. J'ai commencé à prendre des mesures pour éviter les tracasseries de tous ordres dont les entreprises sont l'objet de la part de certains services de l'Etat. Je veillerai personnellement à ce que toutes les convocations intempestives dont sont l'objet les opérateurs économiques puissent cesser, et que seules celles qui sont légales et régulières soient autorisées. »
Du côté de la communication de la présidence, certains estiment que cette déclaration met un terme à la polémique entre l'IGF et le directeur de cabinet puisque le chef de l'Etat s'est exprimé.
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