Dans la guerre de l'Ituri, dont l'histoire est jalonnée de massacres, le bureau du procureur s'est focalisé sur un évènement pour tenter d'obtenir la condamnation de Germain Katanga et de Mathieu Ngudjolo. Il s'agit de l'attaque du village de Bogoro où plus de 200 civils principalement Héma avaient été tués en quelques heures par les miliciens Ngiti et Lendu.
Mardi 15 mai, l'accusation est donc revenue sur ce 24 février 2003 en citant des dépositions de certains des 24 témoins et en évoquant les horreurs perpétrées par les combattants du FRPI (Forces de résistance patriotique d'Ituri) et du FNI (Front des nationalistes et intégrationnistes).
Des crimes qui, pour Eric Mac Donald, le substitut du procureur, avaient été ordonnés et planifiés par Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo : «Ça n’était pas la conséquence de l’excès de quelque combattant isolé, monsieur le président et mesdames les juges, comme la défense aimerait bien vous le faire croire. Non, ce sont des crimes qui se sont produits de façon généralisée à travers tout le village de Bogoro. Ces crimes étaient également systématiques, oeil pour oeil – dent pour dent ! Ngudjolo et Katanga étaient animés par cet esprit de vengeance».
Mardi, les deux accusés sont restés impassibles pendant toute la durée du réquisitoire. Les audiences vont se poursuivre ce mercredi 16 mai avec les conclusions des représentants des victimes puis en début de semaine prochaine viendront les plaidoiries des avocats de la défense. Le délibéré des juges de la CPI (Cour pénale internationale), lui, n'est pas attendu avant plusieurs mois.
RFI
Mardi 15 mai, l'accusation est donc revenue sur ce 24 février 2003 en citant des dépositions de certains des 24 témoins et en évoquant les horreurs perpétrées par les combattants du FRPI (Forces de résistance patriotique d'Ituri) et du FNI (Front des nationalistes et intégrationnistes).
Des crimes qui, pour Eric Mac Donald, le substitut du procureur, avaient été ordonnés et planifiés par Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo : «Ça n’était pas la conséquence de l’excès de quelque combattant isolé, monsieur le président et mesdames les juges, comme la défense aimerait bien vous le faire croire. Non, ce sont des crimes qui se sont produits de façon généralisée à travers tout le village de Bogoro. Ces crimes étaient également systématiques, oeil pour oeil – dent pour dent ! Ngudjolo et Katanga étaient animés par cet esprit de vengeance».
Mardi, les deux accusés sont restés impassibles pendant toute la durée du réquisitoire. Les audiences vont se poursuivre ce mercredi 16 mai avec les conclusions des représentants des victimes puis en début de semaine prochaine viendront les plaidoiries des avocats de la défense. Le délibéré des juges de la CPI (Cour pénale internationale), lui, n'est pas attendu avant plusieurs mois.
RFI