C’est une plénière extraordinaire qui a été convoquée par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Les évêques ne se réunissent d’habitude qu’au mois de juin. Et ce sont donc là tous les évêques du Congo qui se retrouvent à huis clos au centre Caritas à Kinshasa, et ce pendant au moins trois jours pour faire le point sur l’avancée des discussions et décider ou non de la suite à donner.
Il faut dire que le temps passe, plus que dix mois avant la date prévue pour les élections. Et l’hostilité monte à l’encontre de l’Eglise catholique, comme ce week-end à Kinshasa avec le saccage de la paroisse Saint-Dominique à Limeté. Majorité et opposition s’accusent l’une l’autre d’avoir mené cette attaque pour faire pression sur les évêques. Hostilité également dans la province du Kassaï ou du Kongo-Central où des paroisses ont été prises pour cible.
Agacement
Et pourtant, les évêques n’ont jamais caché leur agacement à voir la mise en application de l’accord signé à la Saint Sylvestre, retardé par toute sorte de blocages successifs. Reste à savoir si la rencontre avec le président Kabila peut éclaircir l’horizon. De ce que la Cenco en dit, le chef de l’Etat a réexprimé finalement les positions posées par la majorité, à savoir qu’il attend trois noms de Premier ministre, alors que le Rassemblement de l’opposition estime qu’au titre de l’accord, il ne doit en proposer qu’un.
Joseph Kabila aurait également dit attendre que la désignation du président du conseil des sages du Rassemblement se fasse de manière consensuelle, alors qu’on sait qu’il y a déjà des divisions. Mais le président Kabila aurait aussi réaffirmé aux évêques son engagement à organiser les élections.
Il faut dire que le temps passe, plus que dix mois avant la date prévue pour les élections. Et l’hostilité monte à l’encontre de l’Eglise catholique, comme ce week-end à Kinshasa avec le saccage de la paroisse Saint-Dominique à Limeté. Majorité et opposition s’accusent l’une l’autre d’avoir mené cette attaque pour faire pression sur les évêques. Hostilité également dans la province du Kassaï ou du Kongo-Central où des paroisses ont été prises pour cible.
Agacement
Et pourtant, les évêques n’ont jamais caché leur agacement à voir la mise en application de l’accord signé à la Saint Sylvestre, retardé par toute sorte de blocages successifs. Reste à savoir si la rencontre avec le président Kabila peut éclaircir l’horizon. De ce que la Cenco en dit, le chef de l’Etat a réexprimé finalement les positions posées par la majorité, à savoir qu’il attend trois noms de Premier ministre, alors que le Rassemblement de l’opposition estime qu’au titre de l’accord, il ne doit en proposer qu’un.
Joseph Kabila aurait également dit attendre que la désignation du président du conseil des sages du Rassemblement se fasse de manière consensuelle, alors qu’on sait qu’il y a déjà des divisions. Mais le président Kabila aurait aussi réaffirmé aux évêques son engagement à organiser les élections.