Le chef-lieu du Nord-Kivu connaît une criminalité à grande échelle caractérisée par des tueries au quotidien, une alerte qui intervient alors que le travail des journalistes est de plus en plus menacé dans le contexte de la guerre qui oppose les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et les FARDC appuyées par les alliés.
Les « chevaliers de la plume »
A Goma, on les appelle les « chevaliers de la plume ». Ce sont des journalistes qui ont dû fuir les territoires de Masisi, de Rutshuru, du Lubero et de Walikale. Ils sont plus de quatre-vingt et militent pour que leur protection soit assurée.
Justin Bin Serushago, coordonnateur de ce groupe de journalistes, déplore que les agressions ne fassent pas l'objet d'enquêtes de la part des services de sécurité, alors que des plaintes sont régulièrement déposées,
« Nous avons déjà subi douze cas de menaces ou d'agressions ainsi que des pillages de notre matériel de reportage, dit-il. La plupart du temps, cela arrive quand nous revenons de nos rédactions d'attache. Les autorités devraient fournir plus d'efforts pour, en tout cas, nous sécuriser parce que nous ne pouvons pas quitter nos zones. Penser être dans une ville sécurisée et être, du coup, la cible d’actes d'agression et de pillages, ce n’est pas normal, ça doit cesser », appelle-t-il.
Mercredi, dans un communiqué, Reporter sans frontières (RSF) a condamné l'assassinat de Yoshua Kambere Machozi, animateur de la radio communautaire de Mpety, en territoire de Walikale, retrouvé mort le 6 novembre, huit jours après son arrestation par le M23.
Quatre radios communautaires attaquées
Depuis les offensives des rebelles, au moins quatre radios communautaires ont été attaquées et pillées par des hommes armés non identifiés, dans des zones occupées par le M23.
Les « chevaliers de la plume »
A Goma, on les appelle les « chevaliers de la plume ». Ce sont des journalistes qui ont dû fuir les territoires de Masisi, de Rutshuru, du Lubero et de Walikale. Ils sont plus de quatre-vingt et militent pour que leur protection soit assurée.
Justin Bin Serushago, coordonnateur de ce groupe de journalistes, déplore que les agressions ne fassent pas l'objet d'enquêtes de la part des services de sécurité, alors que des plaintes sont régulièrement déposées,
« Nous avons déjà subi douze cas de menaces ou d'agressions ainsi que des pillages de notre matériel de reportage, dit-il. La plupart du temps, cela arrive quand nous revenons de nos rédactions d'attache. Les autorités devraient fournir plus d'efforts pour, en tout cas, nous sécuriser parce que nous ne pouvons pas quitter nos zones. Penser être dans une ville sécurisée et être, du coup, la cible d’actes d'agression et de pillages, ce n’est pas normal, ça doit cesser », appelle-t-il.
Mercredi, dans un communiqué, Reporter sans frontières (RSF) a condamné l'assassinat de Yoshua Kambere Machozi, animateur de la radio communautaire de Mpety, en territoire de Walikale, retrouvé mort le 6 novembre, huit jours après son arrestation par le M23.
Quatre radios communautaires attaquées
Depuis les offensives des rebelles, au moins quatre radios communautaires ont été attaquées et pillées par des hommes armés non identifiés, dans des zones occupées par le M23.
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