Le mandat devrait sans surprise être renouvelé, confie un des participants aux rencontres de ses deux derniers jours. Sur le terrain, pas de révolution attendue : « Il faut raffermir les relations pour traquer l’ennemie », détaille notre source. Une réunion qui s’est tenue dans une ambiance cordiale entre les militaires des deux pays qui partagent un satisfecit des résultats de l’opération Shujaa depuis presque trois ans maintenant.
Un intense ballet militico-diplomatique avait eu lieu ces dernières semaines entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda. Depuis ce 13 novembre 2024, à Kinshasa, les militaires congolais et leurs homologues ougandais se sont réunis pour faire le bilan de Shujaa, opération conjointe déployée dans l’est de la RDC pour lutter contre le mouvement armé Allied Democratic Forces (ADF) il y a presque trois ans.
Cette réunion des experts avait pour objectif de traduire sur le terrain les échanges qu’ont eus les deux présidents, il y a quelques semaines. En effet, le Congolais Félix Tshisekedi s’est rendu en Ouganda à la fin du mois d’octobre et il s’est longuement entretenu avec l’Ougandais Yoweri Museveni.
Suite à cette rencontre au sommet, les experts des deux pays se sont déjà réunis une première fois à Beni, dans l’est de la RDC, dans cette zone particulièrement touchée par les attaques des ADF.
Mercredi, ces mêmes experts ont peaufiné leur feuille de route. Et c’est cette dernière qui a été présentée ce jeudi au chef d’état-major des Forces armées de la RDC (FARDC), à son homologue ougandais, tout comme à l’ambassadeur de Kampala à Kinshasa. Le calendrier est bien sûr important : le 30 novembre, cela fera trois ans que l'opération Shujaa a commencé pour mettre fin à la menace du groupe armé ADF. Pour l’occasion aussi, une délégation de parlementaires congolais est actuellement en Ouganda à Kampala.
Pour les autorités militaires, le bilan est plutôt favorable. Du côté des analystes, c’est plus mitigé, car ils évoquent régulièrement un déplacement plus en profondeur côté congolais des hommes armés en fonction justement des résultats sur le terrain de l’opération conjointe. Cette opération conjointe avait été lancée le 30 novembre 2021 pour mettre un terme à la menace du groupe armé ADF en Ituri et dans les environs de Beni. En trois ans, les lignes de front se sont déplacées et les attaques des ADF ont visés un nombre important de civils congolais.
Un intense ballet militico-diplomatique avait eu lieu ces dernières semaines entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda. Depuis ce 13 novembre 2024, à Kinshasa, les militaires congolais et leurs homologues ougandais se sont réunis pour faire le bilan de Shujaa, opération conjointe déployée dans l’est de la RDC pour lutter contre le mouvement armé Allied Democratic Forces (ADF) il y a presque trois ans.
Cette réunion des experts avait pour objectif de traduire sur le terrain les échanges qu’ont eus les deux présidents, il y a quelques semaines. En effet, le Congolais Félix Tshisekedi s’est rendu en Ouganda à la fin du mois d’octobre et il s’est longuement entretenu avec l’Ougandais Yoweri Museveni.
Suite à cette rencontre au sommet, les experts des deux pays se sont déjà réunis une première fois à Beni, dans l’est de la RDC, dans cette zone particulièrement touchée par les attaques des ADF.
Mercredi, ces mêmes experts ont peaufiné leur feuille de route. Et c’est cette dernière qui a été présentée ce jeudi au chef d’état-major des Forces armées de la RDC (FARDC), à son homologue ougandais, tout comme à l’ambassadeur de Kampala à Kinshasa. Le calendrier est bien sûr important : le 30 novembre, cela fera trois ans que l'opération Shujaa a commencé pour mettre fin à la menace du groupe armé ADF. Pour l’occasion aussi, une délégation de parlementaires congolais est actuellement en Ouganda à Kampala.
Pour les autorités militaires, le bilan est plutôt favorable. Du côté des analystes, c’est plus mitigé, car ils évoquent régulièrement un déplacement plus en profondeur côté congolais des hommes armés en fonction justement des résultats sur le terrain de l’opération conjointe. Cette opération conjointe avait été lancée le 30 novembre 2021 pour mettre un terme à la menace du groupe armé ADF en Ituri et dans les environs de Beni. En trois ans, les lignes de front se sont déplacées et les attaques des ADF ont visés un nombre important de civils congolais.
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