
Attendu depuis plus d'une année, le gouvernement dit de cohésion nationale n'a pas réservé beaucoup de surprise. En effet, il ne compte pas de membre de l'opposition radicale à part le MLC de Jean-Pierre Bemba, dont le secrétaire général Thomas Luhaka a été nommé vice-Premier ministre en charge des postes téléphones et télécommunications (PTT), et l'opposition dite républicaine proche du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, avec Michel Bongongo désigné ministre d'Etat au Budget.
Cependant, il n'y a aucun représentant de l'UDPS d'Etienne Tshisekedi, l'un des opposants les plus radicaux au chef de l'Etat. Au total, 7 opposants font partie de ce nouveau gouvernement.
Kabila garde le contrôle
Le chef de l'Etat garde donc la main sur la Défense, un portefeuille qui revient désormais à un ancien gouverneur du Katanga, Aimé Ngoi Mukena et les Finances attribué à l'ancien directeur de cabinet adjoint de la présidence de la République, Henri Yav Mulang. De son côté, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo garde le contrôle du ministère de l'Economie, où a été placé Modeste Bahati Lukwebo.
Le président de la RDC, Joseph Kabila, a aussi fait appel à d'anciens ministres comme Alexis Thambwe Mwamba, nommé à la Justice, et Olivier Kamitatu affecté au Plan. Cependant sur la quarantaine des membres du gouvernement, il y a moins de dix femmes.

-
Soudan du Sud: un premier bilan de la visite du président de l’Union africaine à Juba
-
Mali: l’opposant Mamadou Traoré, chef de parti, sera jugé pour «atteinte au crédit de l’État»
-
Guerre au Soudan: troisième jour de bombardements sur Port-Soudan
-
Mali: les partis politiques appellent à un nouveau rassemblement le 9 mai contre la transition
-
Soudan: «Les Forces de soutien rapide (FSR) sont parfaitement identifiées comme des prédateurs »