En pleine semaine minière de la République démocratique du Congo à Lubumbashi, le patron de la Gécamines a annoncé qu’il allait mettre à l’arrêt des filières non rentables ou reconnues dangereuses pour ses employés, à Kolwezi et Likasi.
Il a également expliqué la poursuite de ce qu’il appelle le plan social de la Gécamines. Départ à la retraite, cessation anticipée d’activités… Plus de 2 200 emplois seront ainsi supprimés en trois mois. Des suppressions justifiées par la baisse des cours du cuivre et du cobalt, selon Albert Yuma, même si la Gécamines a annoncé un plan d’investissement de 717 millions de dollars sur quatre ans.
Révision du code minier
La Chambre des mines estime déjà la perte du nombre d’emplois à 3 000, sans compter quelque 10 000 autres chez les sous-traitants. Dans son rapport du 1er trimestre 2016, le patronat congolais salue la décision du gouvernement de suspendre la révision du code minier, jugé par la société civile comme trop favorable aux entreprises. Il salue également les efforts de certification.
Mais la FEC s’inquiète d’un mauvais climat des affaires qui, comme le rappelait la ministre suédoise des Affaires étrangères, « n’inspire pas confiance aux investisseurs suédois ». Elle s'inquiète aussi du peu d’avancées dans l’amélioration de la production d’électricité et ce malgré les annonces faites autour des barrages hydroélectriques d’Inga.
Le patronat congolais note également que les plus gros investissements annoncés pour plusieurs centaines de millions de dollars proviennent des entreprises chinoises et se concentrent malgré tout sur l'ex-province du Katanga.
Source: Rfi.fr
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