►Le point de vue d'Henri Mova du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD)
« En tant que patriote je suis ahuri de voir des opérateurs politiques congolais attendre que l’extérieur leur dise : c’est bon, voici le chemin, explique pour sa part à RFI Henri Mova, secrétaire général du parti présidentiel, le PPRD. Lorsqu’il y a des problèmes dans une Nation, on se met autour d’une table, on en discute et on trouve des solutions responsables. Et je pense que c’est lié aussi à la tentative de l’opposition à faire une épreuve de force avec pouvoir, en faisant cette fameuse journée 'pays mort'. Comme ça n’a pas tenu, je crois que les rapports de force sont clairs et donc la communauté internationale a compris que le chemin burkinabè ou libyen, c’est impossible au Congo ».
RFI: Mais dans ce communiqué il y a également le fait que les élections doivent se passer à date et dans le cadre de la Constitution. Donc ça veut dire pas de glissement du calendrier.
Henri Mova : « Je ne pense pas qu’il y a eu un diktat de la part de la communauté internationale. A date, ça signifie quoi ? C’est vague ! Ils auraient pu avoir le courage de dire oui à un délai constitutionnel et ainsi de suite. On n’a pas à fixer des limites à un pays indépendant, à fixer des limites à des gens qui discutent de leur pays…»
►Le point de vue de Martin Fayulu, du mouvement Ecidé (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement)
La Dynamique de l'opposition et le G7 préparent un communiqué conjoint de réponse aux quatre organisations, mais le président de l'Ecidé, Martin Fayulu, qui est membre de la Dynamique, s'attendait à autre chose de la part de communauté internationale.
« On aurait aimé que les quatre condamnent d’abord la répression, condamnent la violation systématique des droits de l’Homme. On aurait compris que les quatre ont pris la dimension du pouvoir kabiliste, qui veut museler tout : pas de place pour les libertés individuelles, pas de place pour les manifestations, pas de place pour des citoyens qui ne sont pas d’obédience kabiliste. Et le peuple congolais veut une seule chose, c’est la démocratie. Et pour avoir la démocratie il faut avoir les élections. Et pour avoir les élections il faut respecter la Constitution ».
Pour rappel, les quatre organisations exhortent également les acteurs politiques congolais à apporter à Edem Kodjo, le facilitateur nommé par l'Union africaine pour suivre le dialogue convoqué par le président Kabila, leur entière collaboration alors que plusieurs plateformes comme la dynamique de l'opposition et le G7 refusent de le recevoir.
RFI : que répondez-vous au fait qu’ils vous exhortent – vous, la dynamique et le G7 – à travailler avec Edem Kodjo et à aller au dialogue ?
Martin Fayulu : Non, nous avons déjà donné la réponse pour Monsieur Edem Kodjo et je crois qu’on ne va pas revenir là-dessus. Et c’est vrai, nous voulons qu’on se comprenne avec la communauté internationale, mais que la communauté internationale nous comprenne aussi. Parce que ce que nous disons ici, ça vient du peuple !
RFI : Donc ça veut dire que vous réitérez votre non au dialogue ?
Martin Fayulu : Le dialogue de Monsieur Kabila… Nous avons déjà dit non et totalement non !
« En tant que patriote je suis ahuri de voir des opérateurs politiques congolais attendre que l’extérieur leur dise : c’est bon, voici le chemin, explique pour sa part à RFI Henri Mova, secrétaire général du parti présidentiel, le PPRD. Lorsqu’il y a des problèmes dans une Nation, on se met autour d’une table, on en discute et on trouve des solutions responsables. Et je pense que c’est lié aussi à la tentative de l’opposition à faire une épreuve de force avec pouvoir, en faisant cette fameuse journée 'pays mort'. Comme ça n’a pas tenu, je crois que les rapports de force sont clairs et donc la communauté internationale a compris que le chemin burkinabè ou libyen, c’est impossible au Congo ».
RFI: Mais dans ce communiqué il y a également le fait que les élections doivent se passer à date et dans le cadre de la Constitution. Donc ça veut dire pas de glissement du calendrier.
Henri Mova : « Je ne pense pas qu’il y a eu un diktat de la part de la communauté internationale. A date, ça signifie quoi ? C’est vague ! Ils auraient pu avoir le courage de dire oui à un délai constitutionnel et ainsi de suite. On n’a pas à fixer des limites à un pays indépendant, à fixer des limites à des gens qui discutent de leur pays…»
►Le point de vue de Martin Fayulu, du mouvement Ecidé (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement)
La Dynamique de l'opposition et le G7 préparent un communiqué conjoint de réponse aux quatre organisations, mais le président de l'Ecidé, Martin Fayulu, qui est membre de la Dynamique, s'attendait à autre chose de la part de communauté internationale.
« On aurait aimé que les quatre condamnent d’abord la répression, condamnent la violation systématique des droits de l’Homme. On aurait compris que les quatre ont pris la dimension du pouvoir kabiliste, qui veut museler tout : pas de place pour les libertés individuelles, pas de place pour les manifestations, pas de place pour des citoyens qui ne sont pas d’obédience kabiliste. Et le peuple congolais veut une seule chose, c’est la démocratie. Et pour avoir la démocratie il faut avoir les élections. Et pour avoir les élections il faut respecter la Constitution ».
Pour rappel, les quatre organisations exhortent également les acteurs politiques congolais à apporter à Edem Kodjo, le facilitateur nommé par l'Union africaine pour suivre le dialogue convoqué par le président Kabila, leur entière collaboration alors que plusieurs plateformes comme la dynamique de l'opposition et le G7 refusent de le recevoir.
RFI : que répondez-vous au fait qu’ils vous exhortent – vous, la dynamique et le G7 – à travailler avec Edem Kodjo et à aller au dialogue ?
Martin Fayulu : Non, nous avons déjà donné la réponse pour Monsieur Edem Kodjo et je crois qu’on ne va pas revenir là-dessus. Et c’est vrai, nous voulons qu’on se comprenne avec la communauté internationale, mais que la communauté internationale nous comprenne aussi. Parce que ce que nous disons ici, ça vient du peuple !
RFI : Donc ça veut dire que vous réitérez votre non au dialogue ?
Martin Fayulu : Le dialogue de Monsieur Kabila… Nous avons déjà dit non et totalement non !