L'aide médicale a repris à la RDC
Selon cette ONG, dont le siège est à Londres, une cargaison de produits médicaux de base a été acheminée à une vingtaine de centres de soins autour de Kanyabayonga et de Kirumba pour la première fois depuis la prise de ces deux villes par les hommes de Laurent Nkunda voilà dix jours.
"Nous sommes vraiment heureux d'être ici", a commenté la porte-parole de Merlin Louise Orton, interrogée à Goma. "Nous n'y étions plus depuis une semaine et demie. Nous savons que les centres de santé ont grand besoin de médicaments."
Plus de 250.000 personnes ont été déplacées depuis qu'ont éclaté en août dans le Nord-Kivu les combats entre l'armée régulière et les rebelles de l'ancien officier Laurent Nkunda.
Celui-ci assure se battre pour protéger les minorités congolaises, particulièrement les tutsis, des hutus qui ont fui au Congo-Kinshasa après le génocide du Rwanda en 1994. Mais ses détracteurs l'accusent de vouloir tirer profit d'une destabilisation de la région, quitte à laisser ses forces se rendre coupables de violations multiples des droits de l'Homme.
Le chef rebelle a tenté samedi à rassurer la population vivant dans la zone récemment conquise par ses troupes. Devant plusieurs milliers de personnes rassemblées à Rutshuru à l'occasion de sa première réunion publique, il a affirmé que ses hommes avaient l'intention d'amener la paix, et non la guerre, en RDC.
Laurent Nkunda a lancé un message d'unité aux habitants de Rutshuru, dont les forces rebelles se sont emparées le mois dernier, minimisant les divisions ethniques qui ont alimenté l'insurrection dans ce pays d'Afrique centrale. "Nous sommes tous congolais!", a-t-il lancé.
Fin octobre, les hommes de Laurent Nkunda ont avancé jusqu'au nord de Goma, forçant l'armée congolaise à se retirer de cette zone. Les rebelles ont appelé à un cessez-le-feu, mais des affrontements sporadiques avec l'armée et les milices pro-gouvernementales continuent de se produire.
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé d'envoyer 3.100 casques bleus supplémentaires dans l'est de la RDC, pour renforcer les 17.000 hommes de la MONUC, la Mission des Nations unies au Congo.
"Nous sommes vraiment heureux d'être ici", a commenté la porte-parole de Merlin Louise Orton, interrogée à Goma. "Nous n'y étions plus depuis une semaine et demie. Nous savons que les centres de santé ont grand besoin de médicaments."
Plus de 250.000 personnes ont été déplacées depuis qu'ont éclaté en août dans le Nord-Kivu les combats entre l'armée régulière et les rebelles de l'ancien officier Laurent Nkunda.
Celui-ci assure se battre pour protéger les minorités congolaises, particulièrement les tutsis, des hutus qui ont fui au Congo-Kinshasa après le génocide du Rwanda en 1994. Mais ses détracteurs l'accusent de vouloir tirer profit d'une destabilisation de la région, quitte à laisser ses forces se rendre coupables de violations multiples des droits de l'Homme.
Le chef rebelle a tenté samedi à rassurer la population vivant dans la zone récemment conquise par ses troupes. Devant plusieurs milliers de personnes rassemblées à Rutshuru à l'occasion de sa première réunion publique, il a affirmé que ses hommes avaient l'intention d'amener la paix, et non la guerre, en RDC.
Laurent Nkunda a lancé un message d'unité aux habitants de Rutshuru, dont les forces rebelles se sont emparées le mois dernier, minimisant les divisions ethniques qui ont alimenté l'insurrection dans ce pays d'Afrique centrale. "Nous sommes tous congolais!", a-t-il lancé.
Fin octobre, les hommes de Laurent Nkunda ont avancé jusqu'au nord de Goma, forçant l'armée congolaise à se retirer de cette zone. Les rebelles ont appelé à un cessez-le-feu, mais des affrontements sporadiques avec l'armée et les milices pro-gouvernementales continuent de se produire.
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé d'envoyer 3.100 casques bleus supplémentaires dans l'est de la RDC, pour renforcer les 17.000 hommes de la MONUC, la Mission des Nations unies au Congo.