Le dialogue était au point mort depuis le 15 mars dernier, mais depuis, la donne a changé. Le M23 a éclaté en deux factions, et Bosco Ntaganda, l’ex-général congolais accusé de crimes contre l’humanité, est devant la Cour pénale internationale.
L'ONU a, quant à elle, créé une brigade d'intervention chargée de lutter contre les groupes armés dans l'Est du Congo. Pourtant, « les discussions vont recommencer là où elles s'étaient arrêtées », assure l'abbé Malu Malu, l'un des principaux négociateurs du gouvernement congolais présent dans la capitale ougandaise.
Côté M23, c'est la mouvance du général Sultani Makenga et de Bertrand Bisimwa qui reprend les pourparlers. Mais un problème demeure : Kinshasa exige le désarmement et la dissolution du M23 par lui-même, ce qui va très certainement faire blocage.
Il n'y a donc pas pour le moment de décision à attendre. Le chef de la délégation gouvernementale, le ministre congolais des affaires étrangères Raymond Tshibanda est attendu mardi 9 avril à Nairobi pour l'investiture du nouveau président kenyan, Uhuru Kenyatta. Il ne sera donc pas à Kampala avant le milieu de la semaine prochaine.
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