Les Casques bleus sud-africains sont tendus, encore en train d’installer leur camp provisoire à l’entrée de la localité. Ils disent avoir été attaqués la semaine dernière par des miliciens alors qu’ils transportaient de la nourriture destinée aux déplacés. De son côté, la communauté Kobo accuse la Monusco d’avoir tiré sur des civils qui manifestaient.
Pour la troisième fois depuis 15 jours, les Casques bleus et les affaires civiles de la Monusco ont distribué des rations alimentaires aux déplacés qui étaient à nouveau à court de vivres. L’image est pour le moins insolite : un camion militaire onusien, des Casques bleus sud-africains qui déchargent des rations alimentaires et un agent des affaires civiles de la Monusco qui s’occupe de compter les cartons. « Ce sont des haricots verts et des sardines, du riz et de la farine de maïs », explique à RFI l’un d’entre eux.
Les déplacés qui n’ont pas mangé depuis 48 heures se pressent autour des cartons : « On ne mange pas, il n’y a rien dans nos champs. Pour nous, vivre ici c’est grave, car il manque la sécurité. »
Les déplacés accusent les Maï Maï Mazembe et le NDC-Renové de Guidon
Le président du camp empêche soudain ce jeune de parler davantage. C’est l’heure de ramener les cartons au camp. D’autres déplacés finissent sa phrase et accusent ouvertement les Maï Maï Mazembe et le NDC-Renové de Guidon d’être derrière les attaques qu’ils ont subies. Pendant ce temps dans le village, les habitants pestent contre les Casques bleus, accusés d’être complice des déplacés hutus congolais et des rebelles hutus rwandais des FDLR.
Sur l’artère principale de Buleusa, les habitants, majoritairement Kobos, continuent de retaper leurs maisons, brûlées par des FDLR à la fin de l’année dernière. Toujours très en colère, ils multiplient les ultimatums, menaçant de marcher sur le camp de fortune des déplacés hutus congolais. « S’ils ne sont pas dégagés, c’est nous qui allons le faire », s’invective un commerçant. « Ces FDLR », murmurent autour de lui d’autres habitants... La Monusco et le gouvernement sont également visés par cet ultimatum, car « ils sont complices » comme le dit ce boutiquier rappelant la promesse du gouvernement provincial de revenir pour présenter une solution. « Ils avaient dit une semaine, mais ils ne sont pas revenus », dénonce-t-il.
Source: Rfi.fr
Pour la troisième fois depuis 15 jours, les Casques bleus et les affaires civiles de la Monusco ont distribué des rations alimentaires aux déplacés qui étaient à nouveau à court de vivres. L’image est pour le moins insolite : un camion militaire onusien, des Casques bleus sud-africains qui déchargent des rations alimentaires et un agent des affaires civiles de la Monusco qui s’occupe de compter les cartons. « Ce sont des haricots verts et des sardines, du riz et de la farine de maïs », explique à RFI l’un d’entre eux.
Les déplacés qui n’ont pas mangé depuis 48 heures se pressent autour des cartons : « On ne mange pas, il n’y a rien dans nos champs. Pour nous, vivre ici c’est grave, car il manque la sécurité. »
Les déplacés accusent les Maï Maï Mazembe et le NDC-Renové de Guidon
Le président du camp empêche soudain ce jeune de parler davantage. C’est l’heure de ramener les cartons au camp. D’autres déplacés finissent sa phrase et accusent ouvertement les Maï Maï Mazembe et le NDC-Renové de Guidon d’être derrière les attaques qu’ils ont subies. Pendant ce temps dans le village, les habitants pestent contre les Casques bleus, accusés d’être complice des déplacés hutus congolais et des rebelles hutus rwandais des FDLR.
Sur l’artère principale de Buleusa, les habitants, majoritairement Kobos, continuent de retaper leurs maisons, brûlées par des FDLR à la fin de l’année dernière. Toujours très en colère, ils multiplient les ultimatums, menaçant de marcher sur le camp de fortune des déplacés hutus congolais. « S’ils ne sont pas dégagés, c’est nous qui allons le faire », s’invective un commerçant. « Ces FDLR », murmurent autour de lui d’autres habitants... La Monusco et le gouvernement sont également visés par cet ultimatum, car « ils sont complices » comme le dit ce boutiquier rappelant la promesse du gouvernement provincial de revenir pour présenter une solution. « Ils avaient dit une semaine, mais ils ne sont pas revenus », dénonce-t-il.
Source: Rfi.fr
Autres articles
-
Ouganda : des appels à évacuer les sinistrés des glissements de terrain
-
Nucléaire iranien: montée de tensions entre Téhéran et les Européens
-
Tchad: à Adré, le chef de la diplomatie française face à la détresse des réfugiés soudanais
-
Kenya: le président fragilisé par des critiques grandissantes de différentes Églises
-
Au Tchad, le chef de la diplomatie française se rend dans le camp de réfugiés d'Adré