Lors de l’instruction, onze victimes directes voilées pour raison de sécurité se sont succédé à la barre. Des femmes ont témoigné de leur viol par les miliciens sous la responsabilité de Donat Kengwa Omari. D’autres habitants ont raconté comment les groupes armés maï-maï ont tué leurs proches, incendiés des villages et pillés les champs et le bétail.
Donat Kengwa a rejeté toutes ces accusations. Il reconnaît qu’à l’époque, il était seulement chargé d’administrer la « potion magique » aux miliciens Raiya Mutomboki de sa coalition pour les rendre invulnérables aux balles des rebelles rwandais des FDLR qu’ils combattaient au Sud-Kivu, dans l'est de la RDC. Il affirme n’avoir jamais œuvré dans le territoire de Kalehe d’où sont venus les hommes et femmes qui ont témoigné contre lui.
Les avocats de la partie civile espèrent que ce procès, qui se tient à Miti dans le territoire de Kabare, à une quarantaine de kilomètres au nord de Bukavu, aboutira à des réparations pour les victimes. La défense reste convaincue que l’accusé principal n’est pas le vrai responsable. Les avocats rappellent que cette confrontation avec les victimes a été faite à sa demande, afin de pouvoir prouver son innocence.
Le procès se poursuit ce week-end, sous la facilitation de Trial International dans le cadre de la Task force Justice pénale internationale, un réseau coordonné par le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme.
Donat Kengwa a rejeté toutes ces accusations. Il reconnaît qu’à l’époque, il était seulement chargé d’administrer la « potion magique » aux miliciens Raiya Mutomboki de sa coalition pour les rendre invulnérables aux balles des rebelles rwandais des FDLR qu’ils combattaient au Sud-Kivu, dans l'est de la RDC. Il affirme n’avoir jamais œuvré dans le territoire de Kalehe d’où sont venus les hommes et femmes qui ont témoigné contre lui.
Les avocats de la partie civile espèrent que ce procès, qui se tient à Miti dans le territoire de Kabare, à une quarantaine de kilomètres au nord de Bukavu, aboutira à des réparations pour les victimes. La défense reste convaincue que l’accusé principal n’est pas le vrai responsable. Les avocats rappellent que cette confrontation avec les victimes a été faite à sa demande, afin de pouvoir prouver son innocence.
Le procès se poursuit ce week-end, sous la facilitation de Trial International dans le cadre de la Task force Justice pénale internationale, un réseau coordonné par le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme.