
« Dans nos rangs, ça ne passe pas du tout » confie un cadre d’un des principaux partis au sein de l’Union Sacrée. « Félix Tshisekedi est le fruit de la contestation contre le régime de Kabila » ajoute ce même cadre, « si c’est pour faire la même chose, tous les sacrifices endurés n’auront servi à rien ». Il y a neuf ans, l’UDPS était en effet à la tête de la fronde contre le changement de constitution, voulu par l’ancien président Kabila, qui achevait son second mandat. Des manifestations qui s'étaient soldées par des dizaines de morts.
« Modifier la constitution est une décision qui divise au sein de l’Union sacrée », confirme un chercheur. « Il va y avoir des déçus parmi ceux qui ont des ambitions pour la présidentielle de 2028. »
Officiellement, pas de réaction des leaders des principaux partis alliés à l’UDPS au sein de l’Union Sacrée : Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba ou Modeste Bahati. « Il est trop tôt pour abattre ses cartes, commente un autre politologue. Le faire maintenant serait suicidaire. » Car se désolidariser maintenant aurait des conséquences, souligne ce politologue. Cela implique quitter l’Union sacrée et perdre son poste politique à quatre ans des prochaines élections.
« Modifier la constitution est une décision qui divise au sein de l’Union sacrée », confirme un chercheur. « Il va y avoir des déçus parmi ceux qui ont des ambitions pour la présidentielle de 2028. »
Officiellement, pas de réaction des leaders des principaux partis alliés à l’UDPS au sein de l’Union Sacrée : Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba ou Modeste Bahati. « Il est trop tôt pour abattre ses cartes, commente un autre politologue. Le faire maintenant serait suicidaire. » Car se désolidariser maintenant aurait des conséquences, souligne ce politologue. Cela implique quitter l’Union sacrée et perdre son poste politique à quatre ans des prochaines élections.