Selon une source gouvernementale, Kinshasa enverra bien une délégation à Luanda. En revanche, pas d’informations sur le format et le niveau de cette délégation.
Un envoyé spécial de Félix Tshisekedi a été reçu, vendredi 14 mars, par le président angolais. Il lui a transmis une communication du chef de l’État congolais, un message dont on ne sait pas encore la teneur. Cependant, la RDC tient à préciser qu’elle a toujours répondu positivement aux initiatives régionales.
La RDC, qui cette semaine, répétait encore que si négociations, il devait y avoir, elle ne pourrait avoir lieu que dans le cadre des processus déjà en place. Luanda pour le dialogue entre Kinshasa et Kigali et Nairobi pour des discussions avec les groupes armés qui se sont engagés à déposer les armes. Plusieurs sources diplomatiques estiment que pour coller à cette demande, la présence à Luanda de Uhuru Kenyatta à la tête du processus de Nairobi est envisageable.
Un envoyé spécial de Félix Tshisekedi a été reçu, vendredi 14 mars, par le président angolais. Il lui a transmis une communication du chef de l’État congolais, un message dont on ne sait pas encore la teneur. Cependant, la RDC tient à préciser qu’elle a toujours répondu positivement aux initiatives régionales.
La RDC, qui cette semaine, répétait encore que si négociations, il devait y avoir, elle ne pourrait avoir lieu que dans le cadre des processus déjà en place. Luanda pour le dialogue entre Kinshasa et Kigali et Nairobi pour des discussions avec les groupes armés qui se sont engagés à déposer les armes. Plusieurs sources diplomatiques estiment que pour coller à cette demande, la présence à Luanda de Uhuru Kenyatta à la tête du processus de Nairobi est envisageable.
Côté M23, la lettre d’invitation a été envoyée à Bertrand Bisimwa, chef de la branche politique du mouvement. Selon plusieurs sources proches du dossier, le groupe armé serait en attente de « garanties sécuritaires », avant de répondre formellement.
Samedi 15 mars, la situation était encore tendue sur les lignes de front, au Nord et au Sud-Kivu, mais les deux parties ont pris acte de cette demande de trêve.
Côté congolais, on rappelle que les autorités respectent leurs engagements, mais doivent protéger les populations en cas d’agression, alors que l’AFC/M23 affirme respecter le cessez-le-feu, depuis mars 2024, se défendant de ne réagir qu’en cas d’attaque, une version qui est contestée par les autorités de Kinshasa.
La première se déroulera à Harare, au Zimbabwe. Ce sont les ministres des Affaires étrangères des régions d’Afrique australe et d’Afrique de l’Est qui doivent se retrouver pour travailler sur le document établi, en février, par les chefs des armées des pays des deux régions. Cette réunion avait initialement été prévue pour le 28 février dernier, mais avait été finalement reportée. Cette fois-ci, le rendez-vous est confirmé.
Plusieurs aspects vont être abordés comme celui du cessez-le-feu, bien évidemment, ou encore les mécanismes pour monitorer cette trêve. Il y a aussi l’avenir militaire de la région. Les chefs d’état-major suggèrent un renforcement du mandat de la Monusco, la mission de l’ONU, pour qu’elle sécurise le Nord-Kivu et le Sud-Kivu et, à plus long terme, se pose la question de l’accompagnement du gouvernement de la RDC pour la sécurisation de Goma, Bukavu et leurs environs.
Un temps, l’idée d’une force tampon avait été envisagée, mais cette hypothèse semble s’éloigner. En effet, les deux blocs régionaux ont déjà déployé des forces dans la région au succès plus que mitigé. L’EAC à l’automne 2022 jusqu’à ce que ces militaires soient remplacés par ceux de la SADC en 2023. Force dont le mandat vient de se terminer et pour qui un retrait progressif a été annoncé.
La deuxième réunion se déroulera à Bruxelles. C’est un conseil de l’Union européenne qui doit décider de sanctions dans ce dossier. En ligne de mire, figurent des responsables rwandais.
Un cessez-le-feu en cours
Les discussions doivent avoir lieu alors que, depuis minuit, ce dimanche, un cessez-le-feu est donc en cours en RDC. C’est la médiation qui en a fait l’annonce, samedi matin. Est-il respecté ? Difficile de l’assurer dès ce matin, au contraire des informations faisant état de combats ou de bombardements vers le Masisi, Walikala et Minenbwe.Samedi 15 mars, la situation était encore tendue sur les lignes de front, au Nord et au Sud-Kivu, mais les deux parties ont pris acte de cette demande de trêve.
Côté congolais, on rappelle que les autorités respectent leurs engagements, mais doivent protéger les populations en cas d’agression, alors que l’AFC/M23 affirme respecter le cessez-le-feu, depuis mars 2024, se défendant de ne réagir qu’en cas d’attaque, une version qui est contestée par les autorités de Kinshasa.
D’autres rendez-vous importants attendus cette semaine
Deux réunions qui peuvent avoir un impact sur la situation dans la région sont prévues, le lundi 17 mars.La première se déroulera à Harare, au Zimbabwe. Ce sont les ministres des Affaires étrangères des régions d’Afrique australe et d’Afrique de l’Est qui doivent se retrouver pour travailler sur le document établi, en février, par les chefs des armées des pays des deux régions. Cette réunion avait initialement été prévue pour le 28 février dernier, mais avait été finalement reportée. Cette fois-ci, le rendez-vous est confirmé.
Plusieurs aspects vont être abordés comme celui du cessez-le-feu, bien évidemment, ou encore les mécanismes pour monitorer cette trêve. Il y a aussi l’avenir militaire de la région. Les chefs d’état-major suggèrent un renforcement du mandat de la Monusco, la mission de l’ONU, pour qu’elle sécurise le Nord-Kivu et le Sud-Kivu et, à plus long terme, se pose la question de l’accompagnement du gouvernement de la RDC pour la sécurisation de Goma, Bukavu et leurs environs.
Un temps, l’idée d’une force tampon avait été envisagée, mais cette hypothèse semble s’éloigner. En effet, les deux blocs régionaux ont déjà déployé des forces dans la région au succès plus que mitigé. L’EAC à l’automne 2022 jusqu’à ce que ces militaires soient remplacés par ceux de la SADC en 2023. Force dont le mandat vient de se terminer et pour qui un retrait progressif a été annoncé.
La deuxième réunion se déroulera à Bruxelles. C’est un conseil de l’Union européenne qui doit décider de sanctions dans ce dossier. En ligne de mire, figurent des responsables rwandais.
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