Commençons avec ENQUÊTE qui met à sa UNE « le Bac en chiffres et en lettres ». On apprend avec ce journal que 152 575 candidats passeront le bac lundi prochain. Dans les détails, on peut retenir que les candidats littéraires représentent 78,6% contre 21,4% de scientifiques. Les examinateurs sont au nombre de 6901 dans 482 jurys répartis dans 395 centres. Les candidats individuels sont au nombre de 32 666. Le privé a 41,8% des candidats contre 52,8% pour le public. Côté genre, les filles représentent 47,7% de l’effectif. Pour ce qui est du bac technique les résultats se sont établis à 43,5% après le second tour.
A la UNE du SOLEIL, on retrouve Vincent Martin qui après trois ans à la tête de la représentation de la Fao au Sénégal s’apprête à quitter notre pays pour la Chine. Il relève que « bon nombre des objectifs que nous nous étions fixés avec le gouvernement du Sénégal au cours de ce processus ont déjà été atteints ou sont en passe de l’être ». Morceau choisi de l’interview pour le titre à la UNE, « de grandes avancées pour une meilleure gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».
Dans le domaine du Transport Aérien, LIBÉRATION informe que depuis le début de cette année 2016, le Pdg de Royal Air Maroc, Hamid Addou, réfléchirait à reconstituer une filiale sénégalaise en partenariat avec les autorités locales. LIBERATION qui rapporte cette information du magazine Africa Intelligence ajoute qu’Addou a discuté avec le chef de l’Etat Sénégalais sur ce sujet. LIBÉRATION rappelle pourtant que la dernière expérience de la RAM avec l’achat de 51% en 2007 des parts d’Air Sénégal International (ASI), avait mal fini avec la faillite d’ASI en 2009.
Parlons d’Atépa et d’Aïdara Sylla à la UNE du QUOTIDIEN. Aliou Aïdara Sylla se demande « d’où Atépa tire-t-il sa puissance dans ce pays ? » Il parle du combat de l’architecte et de son association pour faire arrêter des travaux sur la corniche là où Aïdara Sylla a un projet d’un hôtel bien ficelé. Il soutient qu’il avait au début le soutien d’Atépa qui s’est retiré peut-être parce que le président Wade n’est plus là. Aïdara Sylla ajoute que si Atépa et ses amis veulent nous administrer qu’ils fassent de la politique, prennent la mairie de Fann ou la Présidence mais en attendant ils ne peuvent pas décider à la place des légitimes propriétaires et des autorités.
On reste avec le QUOTIDIEN qui informe que pour la présidence de la Commission de l’Union africaine, Abdoulaye Bathily sera fixé demain à Kigali où se tient la 27ème session ordinaire de l’UA. Selon le journal, la diplomatie sénégalaise noue des alliances pour permettre à Bathily d’accéder à cette station.
A la UNE de la TRIBUNE c’est l’ex-régisseur de la prison de Rebeuss qui assume ses explications sur Facebook qui lui ont valu son poste. Selon le journal, « loin de s’apitoyer sur son sort qui est d’avoir été relevé de son poste puis affecté suite à une déclaration sur Facebook où il a loué la performance de l’administration pénitentiaire pour sa prouesse dans l’exfiltration de Karim Wade, Mouhamed Lamine Diop assume ses propos et invite les autorités à davantage outiller les agents de l’administration pénitentiaire ».
Non loin de l’actualité des prisons, WALFQUOTIDIEN parle de Boy Djinné. Selon le journal l’enquête a permis de savoir que Baye Modou Fall dispose de trois nationalités, sénégalaise, gambienne et bissau-guinéenne. WALFQUOTIDIEN ajoute aussi que sa femme est utilisée pour lui soutirer des informations qui intéressent l’enquête ouverte contre son mari.
En politique, l’OBS parle à sa UNE des hommes qui composent le commando de Khalifa Sall. Le journal cite, « Bamba Fall, le fantassin, Barthélémy Dias, l’incompris, Idrissa Diallo, l’anti-Tanor, Aminata Diallo, la propagandiste, Mamadou Kany Beye, la voix de Diourbel ». Pour l’OBS ce sont les solides soutiens du maire de Dakar dans le combat qu’il mène contre son patron, Ousmane Tanor Dieng. Et dans le POP on peut retenir quelques réponses d’Abdoulaye Wilane contre ce camp. Il assimile d’abord la démission de Bamba Fall du bureau politique de leur parti « à un coup de poker politico-médiatique sur fond de victimisation et de propos incohérents ». Wilane ajoute que c’est pitoyable qu’il y ait encore des aboyeurs comme Bamba Fall, Idrissa Diallo et Barthélémy Dias qui confondent bureau politique et espace médiatique.
SUDQUOTIDIEN consacre un dossier au Pds en soutenant que le parti est à la croisée des chemins avec le cas Karim Wade, son leadership au sein de l’opposition et les prochaines législatives. Propos de deux experts dans ce dossier. Le journaliste et analyste politique Momar Diongue soutient que « le Pds et ses excroissances ont piégé le jeu politique au Sénégal ». Là où l’enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Ugb, Moussa Diaw trouve qu’ « il y a un vide politique au sein du Pds et cela n’augure pas un avenir pour un parti qui aspire à revenir au pouvoir».
Karim Wade lui est à la UNE de DIRECT INFO. Le journal se demande s’il pourra rebondir. C’est parce que selon le journal, « Macky Sall a réalisé un coup de maître en réussissant à se débarrasser d’une patate chaude entre ses mains et à entacher sa réputation ».
Son complice présumé, Papa Mamadou Pouye est à la UNE de LIBÉRATION. Selon le journal, « le procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a levé en début de semaine, l’interdiction de sortie du territoire national qui visait depuis quatre ans, Papa Mamadou Pouye, le complice présumé de Karim Wade. Désormais, il peut quitter le pays quand il veut ».
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