La controverse sur la probable accession de Jean Sarkozy, à 23 ans, à la tête de la société d’aménagement du quartier d’affaires de la Défense, intervenant peu après celle sur les récits de tourisme sexuel du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand "interpelle dans l’opinion publique" et "on ne peut ignorer l’émotion" suscitée, a affirmé Rama Yade sur TV5-Monde.
En définitive, elle a souligné que les élus du département des Hauts-de-Seine chargés de désigner le président de la société d’aménagement devraient voter "en leur âme et conscience", sachant qu’ils devraient "rendre compte devant leurs électeurs".
"Je pense qu’il faut que nous soyons attentifs à cette opinion, il ne faut pas donner le sentiment qu’il y ait une coupure entre les élites qui se protègeraient (...) et puis les petits", a ajouté l’ancienne secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme. "Nous n’aurions pas intérêt à laisser le Front national (extrême-droite, ndlr) profiter de ce contexte-là pour se remettre en selle et vouloir incarner la majorité silencieuse", a-t-elle poursuivi.
Le conseil de Louis Giscard d’Estaing
Louis Giscard d’Estaing, député UMP de la Drôme et fils de l’ancien président prodiguait lui aussi ce matin ses conseils à Jean Sarkozy au micro de RTL. Interrogé sur la nomination de celui-ci à la tête de l’Epad, il affirme que s’il se retirait de la course, sa décision "serait respectée". Tout en estimant respectable le choix "difficile" de s’engager en politique de Jean Sarkozy, il affirme que son possible retrait permettrait éventuellement de soulager la majorité. "Je pense qu’il vaut mieux qu’il prenne le temps d’un certain nombre d’étapes intermédiaires".
Le Front national avait été à l’origine des attaques contre Frédéric Mitterrand, après le soutien apporté au cinéaste Roman Polanski, arrêté en Suisse pour une affaire de relation sexuelle avec mineure datant de 1977 aux Etats-Unis.
Rama Yade qui s’était maintenue au gouvernement, lors du dernier remaniement en juin, avait dû abandonner le secrétariat d’Etat aux droits de l’Homme, dans lequel elle s’était illustrée par un langage direct, parfois brutal.
En définitive, elle a souligné que les élus du département des Hauts-de-Seine chargés de désigner le président de la société d’aménagement devraient voter "en leur âme et conscience", sachant qu’ils devraient "rendre compte devant leurs électeurs".
"Je pense qu’il faut que nous soyons attentifs à cette opinion, il ne faut pas donner le sentiment qu’il y ait une coupure entre les élites qui se protègeraient (...) et puis les petits", a ajouté l’ancienne secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme. "Nous n’aurions pas intérêt à laisser le Front national (extrême-droite, ndlr) profiter de ce contexte-là pour se remettre en selle et vouloir incarner la majorité silencieuse", a-t-elle poursuivi.
Le conseil de Louis Giscard d’Estaing
Louis Giscard d’Estaing, député UMP de la Drôme et fils de l’ancien président prodiguait lui aussi ce matin ses conseils à Jean Sarkozy au micro de RTL. Interrogé sur la nomination de celui-ci à la tête de l’Epad, il affirme que s’il se retirait de la course, sa décision "serait respectée". Tout en estimant respectable le choix "difficile" de s’engager en politique de Jean Sarkozy, il affirme que son possible retrait permettrait éventuellement de soulager la majorité. "Je pense qu’il vaut mieux qu’il prenne le temps d’un certain nombre d’étapes intermédiaires".
Le Front national avait été à l’origine des attaques contre Frédéric Mitterrand, après le soutien apporté au cinéaste Roman Polanski, arrêté en Suisse pour une affaire de relation sexuelle avec mineure datant de 1977 aux Etats-Unis.
Rama Yade qui s’était maintenue au gouvernement, lors du dernier remaniement en juin, avait dû abandonner le secrétariat d’Etat aux droits de l’Homme, dans lequel elle s’était illustrée par un langage direct, parfois brutal.