Depuis la fin des examens de juillet l’ambiance qui régnait dans les amphithéâtres s’est migrée vers les guichets de payements. Appels des étudiants inscrits sur des listes pour percevoir leurs bourses, longs fils, attente sans limite c’est le nouveau quotidien des étudiants qui logent en ce moment dans le campus social de l’université de Dakar. Pour la prochaine fermeture, pas possible pour le moment disent les étudiants car les occupants actuels n’ont pas de points de chute à Dakar, « c’est seulement le payement du rappel de fin d’année (les trois mois de vacances), qui nous retient dans cette galère et malheureusement jusqu’à ce moment de ramadan ».Ils disent tous souhaiter passer à côté de leurs famille ces moments.
Pavillon B, chambre 11, ici les locataires se désolent de la situation lamentable dont ils sont victimes. Malick Diallo s’explique « seul un restaurant est ouvert tous les autres sont fermés, parfois le restaurant fait exprès d’ouvrir une seule de ses portes et les étudiants se livrent ainsi à des scènes de bousculades, de bagarres ou de saccages » ajoute l’étudiant en maîtrise d’anglais. En ces périodes de Ramadan, les étudiants qui jeûnent ont bien droit au ndogou et au kheud. Cependant le menu du seul restaurant ouvert ne semble pas plaire aux étudiants. Omar laisse entendre « bizarrement pas de changement majeur par rapport aux temps normaux, nous sommes contraints de consommer le thiébou dieune habituel tous les soirs »poursuit-il. Son ami qui faisait mine de se reposer sur le lit, revenu d’une querelle au guichet laisse entendre que « seul le resto de la cité Claudel où logent les étudiantes sert de bons mets et c’est d’ailleurs là bas où j’ai dîné hier même s’il faut des kilomètres pour y accéder ».Devant toutes ces difficultés certains se passent du « kheud ».
Les conséquences de la colère des étudiants sont encore visibles sur le campus, comme les restes de cendres du 4-4 AD brûlé vif ce mercredi devant la direction du coud. Cet incident s’est produit avec le kidnapping d’un payeur.
Des bourses qui tardent à être totalement payées, un ramadan difficile faute de moyens avec une fermeture prématurée des restaurants, le campus social de l’ucad est loin de renouer avec la paix.
Pavillon B, chambre 11, ici les locataires se désolent de la situation lamentable dont ils sont victimes. Malick Diallo s’explique « seul un restaurant est ouvert tous les autres sont fermés, parfois le restaurant fait exprès d’ouvrir une seule de ses portes et les étudiants se livrent ainsi à des scènes de bousculades, de bagarres ou de saccages » ajoute l’étudiant en maîtrise d’anglais. En ces périodes de Ramadan, les étudiants qui jeûnent ont bien droit au ndogou et au kheud. Cependant le menu du seul restaurant ouvert ne semble pas plaire aux étudiants. Omar laisse entendre « bizarrement pas de changement majeur par rapport aux temps normaux, nous sommes contraints de consommer le thiébou dieune habituel tous les soirs »poursuit-il. Son ami qui faisait mine de se reposer sur le lit, revenu d’une querelle au guichet laisse entendre que « seul le resto de la cité Claudel où logent les étudiantes sert de bons mets et c’est d’ailleurs là bas où j’ai dîné hier même s’il faut des kilomètres pour y accéder ».Devant toutes ces difficultés certains se passent du « kheud ».
Les conséquences de la colère des étudiants sont encore visibles sur le campus, comme les restes de cendres du 4-4 AD brûlé vif ce mercredi devant la direction du coud. Cet incident s’est produit avec le kidnapping d’un payeur.
Des bourses qui tardent à être totalement payées, un ramadan difficile faute de moyens avec une fermeture prématurée des restaurants, le campus social de l’ucad est loin de renouer avec la paix.
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