Médecin au poste de santé de Hamo Tefess de Guédiawaye, Hyacinthe Sène rencontre toutes les difficultés du monde à se trouver du pain. Et ce, depuis le début du ramadan, obligé qu’il est de parcourir de longues distances pour l’avoir.
« Je vais jusqu’à la Brioche Dorée qui se trouve à côté du stade Amadou Barry pour acheter du pain afin de pouvoir déjeuner. Alors que celle-ci se situe à deux kilomètres de chez moi », dit-il avant de s’insurger, « les Chrétiens sont déconsidérés. Chaque mois de ramadan, ce sont les mêmes pratiques qui reviennent. Nous rencontrons d’énormes difficultés sur le plan alimentaire. Finalement, nous ne mangeons que de la pâte durant tout ce mois. Et, cela n’est pas bon. Tout le monde sait que pour une bonne alimentation, la nourriture doit être variée », fustige-t-il.
Rencontrée à Grand-Yoff, Véronique Mendy quant à elle qui embouche la même trompette, dit pour sa part, n’avoir pas goûté à la dite denrée depuis trois (3) jours.
« Cela fait trois jours que ma famille et moi n’avons pas flairé le goût du pain chaud. Il n’y a plus dans les boulangeries. On nous y propose ceux de la veille et parfois ils sont mêmes cramés. Nous sommes dans un pays laïc. Tout le monde n’observe pas le jeûne. On ne doit pas nous imposer une diète forcée car pendant le carême des Chrétiens, les musulmans sont suffisamment approvisionnés en pain. Nous devons être traités de la même sorte. Même si nous sommes minoritaires, on ne doit pas nous reléguer au second plan », charge la jeune chrétienne avant que Jean-Pierre Tine ne confesse sa stratégie pour avoir droit au pain tous les matins.
« Je me lève tous les jours au moment du « Xëd » (repas de l’aube des jeûneurs) pour me rendre à la boulangerie pour en acheter avant de revenir me coucher. Si les enfants attendent jusqu’à 8 heures du matin pour aller acheter du pain, ils n’y trouveront absolument rien », lâche-il sur les colonnes du journal « Libération » où un boulanger qui préfère garder l’anonymat explique que « cette situation est due au fait que la production est diminuée, ce qui fait que les baguettes se vendent très vite ».
« Je vais jusqu’à la Brioche Dorée qui se trouve à côté du stade Amadou Barry pour acheter du pain afin de pouvoir déjeuner. Alors que celle-ci se situe à deux kilomètres de chez moi », dit-il avant de s’insurger, « les Chrétiens sont déconsidérés. Chaque mois de ramadan, ce sont les mêmes pratiques qui reviennent. Nous rencontrons d’énormes difficultés sur le plan alimentaire. Finalement, nous ne mangeons que de la pâte durant tout ce mois. Et, cela n’est pas bon. Tout le monde sait que pour une bonne alimentation, la nourriture doit être variée », fustige-t-il.
Rencontrée à Grand-Yoff, Véronique Mendy quant à elle qui embouche la même trompette, dit pour sa part, n’avoir pas goûté à la dite denrée depuis trois (3) jours.
« Cela fait trois jours que ma famille et moi n’avons pas flairé le goût du pain chaud. Il n’y a plus dans les boulangeries. On nous y propose ceux de la veille et parfois ils sont mêmes cramés. Nous sommes dans un pays laïc. Tout le monde n’observe pas le jeûne. On ne doit pas nous imposer une diète forcée car pendant le carême des Chrétiens, les musulmans sont suffisamment approvisionnés en pain. Nous devons être traités de la même sorte. Même si nous sommes minoritaires, on ne doit pas nous reléguer au second plan », charge la jeune chrétienne avant que Jean-Pierre Tine ne confesse sa stratégie pour avoir droit au pain tous les matins.
« Je me lève tous les jours au moment du « Xëd » (repas de l’aube des jeûneurs) pour me rendre à la boulangerie pour en acheter avant de revenir me coucher. Si les enfants attendent jusqu’à 8 heures du matin pour aller acheter du pain, ils n’y trouveront absolument rien », lâche-il sur les colonnes du journal « Libération » où un boulanger qui préfère garder l’anonymat explique que « cette situation est due au fait que la production est diminuée, ce qui fait que les baguettes se vendent très vite ».