Hormis le jeûne qui est une obligation, se prémunir de tout délice et plaisir de la vie en cherchant l’élévation spirituelle, l’adoption de nouvelles habitudes comme la lecture assidue du Coran, le respect strict des prières, la fréquentation des mosquées, le Ramadan est le mois où tous les cœurs et les esprits convergent vers le même objectif. En d’autres termes, partager la même envie d’écouter un élogieux conférencier aborder des thèmes aussi actuels que les autres.
Et cela passe à travers de grandes conférences religieuses qui regroupent pour l’essentiel de grandes dames devant de grandes maîtres de la parole.
En effet c’est dans les coins et recoins de la capitale, les retrouvailles pas comme les autres prennent le dessus sur toute autre activité qui n'a pas une corrélation avec les conférences religieuses, livre le journal "Libération" qui cite sur ce registre, des conférenciers de la trempe de Alioune Sall, Moustapha Guèye, Moctar Seck, Taïb Socé, entre autres qui abordent pour ces associations de femmes des thèmes qui accrochent tout le monde.
Et ce, même s'il y est plus noté la concurrence entre les « driankee » qui rivalisent d’ardeur avec les accoutrements, la chanson des clés de voitures, les billets de banque et d’avion pour la Mecque et pis, maquillées jusqu’aux os, grosses lunettes sur un vissage illuminé par le passage fréquent de pommade conçue pour la dépigmentation de la peau.
Ainsi, il reste et demeure évident que l’occasion est uniquement pour "montrer et dévoiler l’abondance de parures tout en or et la lourdeur des portefeuilles où les billets de banque s’entrelacent et se coincent au grand bonheur des conférenciers et des chanteurs d’un soir ou d’une matinée qui ont eu le temps d’oublier la faim pour ce raison de jeûne", selon certaines voix.